Photo : Les candidats à l’élection présidentielle tunisienne au cours d’un débat télévisé inédit dans le pays
C’est une première en Tunisie. C’est inédit. A quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, le pays a connu ce samedi 7 septembre en fin de journée, un débat télévisé. Une première de son histoire.
Le candidat et homme d’affaires controversé, l’un des favoris Nabil Karoui était absent.
Un véritable exercice qui a vu huit (08) candidats répondre à des questions tirées au sort. Au départ, ils devaient être neuf (09), mais le candidat et homme d’affaires controversé, l’un des favoris Nabil Karoui était absent. Il n’a pas reçu l’autorisation de sortie de la prison où il est incarcéré pour blanchiment d’argent depuis le 23 août dernier. Il s’est cependant invité dans le débat par Tweeter.
Sécurité, diplomatie, libertés publiques, questions économiques et sociales… L’éventail était large et chacun disposait de 90 secondes pour répondre, un temps de parole impitoyablement ponctué par des bips lorsqu’ils menaçaient de déborder. « C’est un premier pas qui servira d’inspiration », dans un monde arabe où « la culture du débat n’a pas encore sa place », espère Belabbes Benkredda, de l’ONG partenaire, Munathara.
Malgré l’absence d’interaction directe entre les prétendants, ce débat s’inscrit dans l’élan démocratique né de la révolution de 2011.
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