Photo : Le président de la CDBH, Clément Capo-Chichi (M), ce lundi 30 septembre à Cotonou
Les membres de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) sont en session ordinaire. Cette session qui est la deuxième au titre de cette année, s’est ouverte ce lundi 30 septembre à Cotonou. Elle s’inscrit dans la ligne droite du renforcement de capacités desdits membres de la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH). Placée sous la présidence du président de la CDBH, Clément Capo-Chichi, la cérémonie d’ouverture des travaux a connu la présence des commissaires membres de l’institution et aussi de la représentante du Représentant Résident du PNUD au Bénin, Ginette Mondongou Camara. Deux allocutions ont marqué la cérémonie d’ouverture des travaux. Celle du président de la CDBH et celle de la représentante du Représentant Résident du PNUD au Bénin.
C’est l’allocution du président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH) qui sera la première. À travers cette allocution, il sera noté que la session qui s’est ouverte ce lundi n’a pas respecté les dispositions de la Loi N°2012-36 votée par les députés de la 6ème législature dont l’article 14 fait obligation à la CBDH de tenir quatre sessions ordinaires par an et, du règlement intérieur qui régit la CDBH créée en février 2013 par la loi supra citée. En effet, l’institution devrait être à sa troisième session en cette période de l’année, selon les dires de son président.
Promouvoir et de protéger les droits de l’Homme sur tout le territoire de la République du Bénin
Mais l’essentiel est que la tenue d’une session soit une école. « Chaque session ordinaire est une occasion d’apprendre et de comprendre davantage notre mission législative qui est celle de promouvoir et de protéger les droits de l’Homme sur tout le territoire de la République du Bénin », a relevé Clément Capo-Chichi. C’est donc dans cette vision que la deuxième session a reçu le soutien technique et financier du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin pour se tenir. En cause, elle offre aux membres de la CDBH une occasion de s’outiller sur le rôle des institutions nationales des droits de l’Homme dans l’atteinte des Objectifs Durables pour le Développer (ODD) à l’horizon 2030.
Selon la représentante du PNUD, la protection des droits de l’homme est l’explication du soutien de l’organisation à l’institution. « Je reste persuadée que les résultats qui seront atteints dans le cadre de cet appui à la CBDH, contribueront au renforcement de la réalisation de l’agenda 2030 au Bénin. », a estimé Ginette Mondongou Camara. Il convient de noter qu’elle a notamment, dans son allocution, mis l’accent sur l’ODD 16. « (…) Aussi bien pour l’accomplissement de son approche inclusive consacrée dans le principe ne laisser personne de côté, que pour l’avènement d’une société plus juste et pacifique tel que l’ambitionne les Objectifs durables pour le développement en son point 16 », a précisé Ginette Mondongou Camara.
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