Le 15 janvier 2019, la nouvelle d’acquittement historique de l’ancien chef d’État ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé a atteint les coins et recoins du monde judiciaires mais surtout a fait trembler toute la Côte d’Ivoire. La nouvelle continue d’ébahir les citoyens ivoiriens et de la planète, quand ce vendredi 1er février 2019, la juridiction internationale a encore annoncé la libération de l’ancien chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo et de son ministre de la jeunesse, Charles Blé Goudé.
La chambre d’appel de la Cour Pénale Internationale (CPI), a décidé de libérer les deux personnalités politique ivoirienne. Ceci deux semaines après leur acquittement. Mais cette liberté est conditionnée par les lois de Dracon. En prononçant la libération des désormais ex-détenus de la prison de Scheveningen, les hommes en toge de la chambre d’appel de la CPI saisis une fois après l’appel de la décision rendue par le Procureur de la juridiction internationale, Fatou Bensouda, quelques heures juste après l’acquittement prononcé à l’endroit des deux hommes politique de la Côte d’Ivoire détenus à La Haye depuis plusieurs années, ont imposé certaines mesures de restrictions aux désormais ex-locataires de la prison de Scheveningen.
Entre autres mesures restrictives, que ce soit Laurent Gbagbo ou Charles Blé Goudé, aucun d’eux ne devrait voyager au-delà des limites territoriales de la municipalité du pays d’accueil sans autorisation expresse et préalable de la Cour. Plus encore, les deux personnalités politiques ivoiriennes devront se présenter chaque semaine aux autorités de l’État de résidence ou au greffe. L’ex-chef d’État ivoirien et son ministre de la jeunesse ne devront faire aucune déclaration publique, directement ou par l’intermédiaire d’une autre personne, ou être en contact avec le public ou parler à la presse à propos de l’affaire.
En Côte d’Ivoire et surtout au sein des militants et sympathisants du Front Populaire Ivoirien (FPI), parti de l’ex-chef d’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, et également chez certains de ses proches, ces mesures qui accompagnent la liberté de leur leader, sont jugées draconiennes.
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