Crise pré-électorale et gouvernance au Bénin : « régime despotique de type ploutocratique par l’instauration d’un État de lois caractéristiques d’un pouvoir autocratique » selon Candide Azannaï

La tenue ou non des élections législatives au Bénin, dans un mois jour pour jour, le dimanche 28 avril 2019 fait couler beaucoup d’encre et de salive. Chaque jour que Dieu fait connait son lot de déclaration. Ce mercredi 27 mars 2019, le lot du jour a épousé la gouvernance de l’actuel chef de l’État béninois, Patrice Talon. Son ancien ministre, l’homme qui a été l’artisan de son avènement à la tête du Bénin, l’accuse sérieusement. Candide Armand Marie Azannaï, ancien Ministre de la Défense Nationale de l’actuel Gouvernement, ancien député et Président du parti de l’opposition « Restaurer l’Espoir » (RE), a tiré à boulets rouges sur le régime de la Rupture.

À travers une déclaration devant la presse ce mercredi 27 mars 2019 dans l’une des salles de conférence du Bénin Marina Hôtel, l’ancien Ministre de la Défense du régime et président du parti de l’opposition Restaurer l’Espoir a cette fois rimé la crise préélectorale en vue des législatives du dimanche 28 avril 2019 avec la gouvernance de l’actuel chef de l’État béninois. L’ancien membre du Gouvernement actuel a lancé sans remord du vitriol sur le système de gouvernance auquel il avait appartenu. Candide Armand Marie Azannaï accuse le chef de l’État béninois, Patrice Talon, d’être le responsable de la crise préélectorale au Bénin. « (…) régime despotique de type ploutocratique par l’instauration d’un État de lois caractéristiques d’un pouvoir autocratique », a déclaré le président du parti de l’opposition Restauré l’Espoir (RE) devant les professionnels des médias et des représentants de la classe politique de l’opposition.

Voici ci-dessous l’intégralité de la déclaration de Candide Armand Marie Azannaï qui a lu à la presse au Bénin Marina Hôtel de Cotonou.