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Burkina-Faso : la brigade de la gendarmerie de Gomboro attaquée deux fois en 48h

Le terrorisme continue de battre son plein au pays des hommes intègres. Le Burkina-Faso a été encore frappé cette semaine dans l’une de ses zones frontalières avec le Mali. En effet, dans la nuit du mercredi 03 au jeudi 04 avril 2019, la brigade territoriale de la gendarmerie de Gomboro a été attaquée par un groupe d’hommes armés. Selon le site d’information burkinabé, infowakat.net, Gomboro est une commune rurale, située dans la province du Sourou dans la région de la Boucle du Mouhoun (une zone qui fait frontière avec le Mali). À en croire une source sécuritaire du pays rapporté par le journal en ligne, des hommes armés ont fait irruption à la gendarmerie de Gomboro le mercredi 3 avril aux environs de 3h du matin et se sont pris aux gendarmes de garde. La même source affirme qu’aucun bilan officiel sur l’attaque n’est encore disponible

Deux attaques en 48h

Cette zone du Burkina-Faso qui fait frontière avec le Mali, c’est-à-dire la commune rurale de Gomboro située dans la province du Sourou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, a été déjà l’objet d’une attaque dans cette même semaine. Cela s’est déroulé toujours à la brigade de gendarmerie de Gomboro. Cette unité de sécurité avait été attaquée il y a seulement deux jours. Soit le mardi 02 avril dernier par un groupe d’hommes armés. Mais l’attaque a été repoussée par les forces de l’ordre. Selon presse burkinabé, la même brigade avait été un champ de bataille entre les forces de sécurité en service dans cette unité et les hommes armés non identifiés la nuit du 27 au 28 novembre 2018. Elle a fait un bilan de plusieurs gendarmes blessés. Ces attaques répétées, expliquent combien cette zone burkinabé-malienne serait un foyer des terroristes.

Une situation sécuritaire régionale dégradée

Par ailleurs, entre le dimanche 31 mars et le mardi 2 avril, ce sont soixante-deux personnes qui ont été tuées au cours d’affrontements intercommunautaires dans la commune d’Arbinda, à proximité de la réserve sylvo-pastorale et partielle de faune du Sahel, frontalière du Mali. Selon ce bilan annoncé mercredi 3 avril par le ministre de l’Administration territoriale du Burkina Faso, des pistes de terrorisme et de conflits communautaires ont été évoqués pour expliquer cette tragédie humaine, qui cause instabilité et déplacements au sein des populations burkinabé de ces régions.

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