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Scrutin législatif du 28 avril : l’opposition béninoise demande l’annulation et la Marina dit sèchement non

(Photo : Nicéphore Dieudonné Soglo, ancien chef l’État de la République du Bénin)

Quelques heures après la fermeture des bureaux de vote pour les législatives du dimanche 28 avril 2019, l’opposition par la voix de l’ex-chef de l’État Nicéphore Dieudonné Soglo, s’est prononcée. À travers une sortie médiatique lundi 29 avril 2019 animée par l’ex-chef de l’État Nicéphore Dieudonné Soglo, l’opposition avait donné un ultimatum de 24 heures au chef de l’État béninois, Patrice Talon. Et pourquoi ? Eh bien l’opposition béninoise n’a pas participé aux élections législatives dernières pour non conformité aux dispositions des textes électoraux. Dans sa déclaration, lue par l’ex-chef de l’État Nicéphore Dieudonné Soglo, l’opposition béninoise souhaite être satisfaite sur certaines demandes, notamment l’annulation du scrutin législatif du dimanche 28 avril 2019.

L’exécutif balaie d’un revers de la main cette demande

L’exécutif béninois, après cette sortie médiatique de l’opposition conduite par les ex-chefs de l’État Nicéphore Dieudonné Soglo et Boni Yayi, lundi 29 avril 2019, a réagi. La Marina a donné une réponse sèche à la demande de l’opposition d’annuler le scrutin législatif du dimanche dernier. « Il n’est pas question de mettre fin au processus électoral parce que l’élection du dimanche 28 avril 2019, s’est déroulée conformément aux lois de la République. », a déclaré le Directeur de la communication de la Présidence du Bénin, Wilfried Léandre Houngbédji, sur la Radio France Internationale (RFI) ce mardi 30 avril 2019. « N’en déplaise à ceux qui soutiennent le contraire, à ceux qui ont vendu la peur, la psychose à nos concitoyens pour les intimider et empêcher certains d’entre eux d’aller aux urnes » , a ajouté le chef de la communication de la Marina. Wilfried Léandre Houngbédji, à l’entendre sur RFI, soutient le respect des textes électoraux en vigueur en République du Bénin. « Le processus électoral qui a conduit aux législatifs de dimanche dernier a eu lieu conformément aux lois de la République. », a fait savoir le professionnel des médias.

Selon lui, « il faut donc laisser l’opposition responsable de ses menaces, de ses prétentions. Le peuple béninois observe très bien et voit ceux qui sont les promoteurs de la violence, du désordre dans le pays ». Pour Wilfried Léandre Houngbédji, s’il y a des anti-démocratiques, c’est évidemment ceux qui refusent de respecter les lois. « Quand on a à faire avec des acteurs politiques qui, face à un président légitime, se comportent de façon à dire qu’ils vont écourter son mandat, qu’ils vont lui accorder le pardon, vous savez très bien comment on appelle ces gens. » , a conclu le patron de la communication de la Présidence béninoise.

Une seule chose est sûre et certaine, les élections législatives sont passées. Place maintenant à la validation par la cour constitutionnelle et à l’installation de la 8ème législature et que les violons soient accordés pour l’avancement du pays et surtout pour la préservation de ses acquis démocratiques.

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