Depuis ce lundi 6 mai 2019, le Togo a écrit une nouvelle page de sa politique sanitaire. Les togolais sont désormais non seulement diagnostiqués gratuitement mais et aussi traités du paludisme à zéro franc. C’est ce qu’a décidé le gouvernement du Togo. « A partir de ce jour, le diagnostic du paludisme par le test de diagnostic rapide (TDR), et le traitement des cas graves par l’artesunate et l’artéméther injectable, sont désormais gratuits sur toute l’étendue du territoire national », a déclaré le Ministère togolais de la santé sur le site officiel du gouvernement du Togo.
À en croire le gouvernement, « cette mesure, qui s’inscrit dans la stratégie nationale de lutte contre le paludisme horizon 2017-2022, est mise en œuvre avec le concours de partenaires internationaux comme le Fonds Mondial, la Chine, la Banque Mondiale ou encore l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). », a précisé le même site d’information de la République du Togo. L’objectif principal de cette décision du gouvernement et du chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé, est le renforcement du dispositif sanitaire déjà mis en place par le gouvernement. Ceci pour contrer cette maladie endémique qui tue plus que le VIH SIDA dans les États de l’Afrique subsaharienne.
C’est un effort curatif important qui vient épauler la mesure intensive de la distribution gratuite de moustiquaires imprégnées à longue durée d’action. Cette dernière mesure, d’après l’enquête sur les indicateurs du paludisme au Togo en 2018 (plus de 85% des ménages possèdent des moustiquaires), a permis au gouvernement togolais de faire reculer la maladie de manière considérable. Rendre gratuits le diagnostic et le traitement du paludisme, est une action sociale salutaire. Car, quand le peuple se porte bien, c’est l’État qui est en forme.
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