Lors de la législature précédente, la septième (7ème), le gouvernement du Bénin a introduit à l’Assemblée nationale la suppression de droit de grève à certains corps dont les agents de santé publique en République du Bénin. Ceci dans le cadre des réformes qu’il a engagée. Ainsi à propos de la réforme concernant la santé publique, chacun y allait de son commentaire y compris le chef de l’État béninois, Patrice Talon. Mais à l’hémicycle du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, un député a été traité de tous les noms d’oiseau non seulement par les autres députés, notamment ceux de l’opposition mais et sérieusement par les principaux intéressés par cette réforme, les agents de santé publique. En effet, le député Louis Gbèhounou Vlavonou avait pris la défense de cette réforme à l’Assemblée nationale contre vents et marées. En dehors de la suppression de droit de grève, le gouvernement du Bénin avait demandé aux agents médicaux et paramédicaux de choisir entre rester dans le secteur public ou dans le secteur privé, aussi à la suspension de la délivrance d’autorisation et la révocation des autorisations pour l’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales.
Accepter se sacrifier pour sa Patrie a aussi un prix
Le député Louis Gbèhounou Vlavonou avait pris son bâton de pèlerin et avait parcouru tous les coins et recoins de la 21ème Circonscription électorale pour expliquer le bien fondé de cette réforme du gouvernement dirigé par le président Patrice Talon aux populations et en occurrence aux agents de santé publique les avantages que comporte ladite réforme. À l’arrivée, il a pu convaincre certains agents médicaux et paramédicaux qui ont accepté se sacrifier pour la Patrie et ont choisi de rester dans le secteur public au détriment du secteur privé. Aujourd’hui, le gouvernement du Bénin vient de joindre l’acte à la parole en fixant les primes d’astreintes et d’heures supplémentaires des agents de santé publique. Ceci conformément à la décision de son rendez-vous hebdomadaire du mercredi 17 avril 2019. Avec l’ application de ce décret 2019-124 du 17 avril 2019, portant fixation des taux des indemnités de garde, d’astreinte et d’heures supplémentaires dans les formations sanitaires publiques, accordant les avantages ci-après aux agents de la santé publique, on peut donc affirmer sans ambages que le gouvernement du Bénin vient de rendre justice à ces agents de santé, qui, faut-il le rappeler, sont souvent délaissés dans des conditions précaires.
Il serait également de bon sens que ces derniers donnent raison au député de la septième (7ème) législature, aujourd’hui président de la huitième (8ème) législature, Col Louis Gbèhounou Vlavonou. Retrouvez ici le décret.
Décret-fixant-taux-indemnités-de-garde-astreinte-et-heures-supplémentaires-1
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