En vue de payer sa dette intérieure, le Togo n’a recours qu’au système bancaire international. Pour ce faire, le pays se prépare à aller sur les marchés pour un emprunt. Pour réussir son entrée sur le marché, le gouvernement du président Faure Essozimna Gnassingbé a jugé bon s’appuyer sur la Banque Lazard dans ses négociations auprès des investisseurs. Une banque qui, il faut le préciser, appuie déjà et ce, depuis plusieurs mois, le ministre togolais de l’économie et des finances, Sani Yaya, non seulement sur le projet, mais va également assurer la promotion de l’emprunt auprès des bailleurs.
Avant de prendre cette décision de recourir à l’emprunt, il faut dire que le gouvernement du Togo a soumis cela à ses Partenaires Techniques et Financiers (PTF), notamment la Banque Mondiale et le Fonds Monétaire International (FMI), qui ont donné leur accord. Il faut souligner que la dette intérieure du pays que dirige Faure Essozimna Gnassingbé est supérieure à 1600 milliards de francs CFA, soit 2,5 milliards d’euros. Et pour la régler, Lomé a déjà établi un programme avec le FMI. Sur la période 2017-2019 par exemple, il y a une facilité de crédit de 241,5 milliards de francs CFA, soit 366 millions d’euros. Il faut noter que dans le respect de ce programme, le dernier décaissement aura lieu fin 2019.
Lazard conseille d’autres pays
Dans le cadre des négociations auprès des investisseurs, la Banque Lazard est présente aux côtés de plusieurs États africains. C’est ainsi qu’en dehors du Togo en Afrique de l’Ouest, Lazard conseille aussi un État au centre du continent. Pour ses négociations avec le FMI et ses créanciers, le Congo de Denis Sassou N’guesso se sert des conseils de Lazard. Même le Mozambique est également conseillé par Lazard.
Dans le même registre de conseil, le chef de l’État togolais, reçoit des conseils d’autres ministres de l’économie et des finances d’autres pays africains. Faure Essozimna Gnassingbé bénéficie des conseils gracieux de l’ex-ministre ivoirien de l’économie et des finances, Charles Koffi Diby. L’ivoirien est le président du Conseil Économique, Social, Environnemental et Culturel (CESEC) dans son pays, la Côte d’Ivoire. Pour aider Faure Essozimna Gnassingbé dans sa politique économique et surtout dans la réalisation de ses réformes au Togo, le président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara a recommandé Charles Koffi Diby d’aller conseiller son frère du Togo.
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