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Système éducatif béninois : un point principal était au centre de la rencontre entre Patrice Talon et les centrales et confédérations syndicales

(Photo : Le chef de l’État béninois Patrice Talon lors d’une rencontre avec les centrales et confédérations syndicales en 2018 – Source : Présidence du Bénin)


La rencontre entre le chef de l’État béninois Patrice Talon et les responsables des centrales et confédérations syndicales du Bénin, a été effective ce mardi 23 juillet. Au palais de la Marina à Cotonou, le chef de l’État et les responsables syndicaux ont discuté sur plusieurs sujets relatifs à l’éducation nationale du Bénin. Mais le principal point autour duquel est le débat tant attendu entre le chef du gouvernement béninois et les acteurs sociaux, était les modalités d’une nouvelle évaluation diagnostique des enseignants. Ce point est une priorité des réformes gouvernementales pour l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Bénin. En déroulant sa vision pour le système éducatif béninois, Patrice Talon n’est pas allé par quatre chemins pour exprimer son attachement à ce point d’orgue : la qualité de l’enseignement. Ce sujet a été l’objet d’un long échange entre le chef du gouvernement du Bénin et les responsables des centrales et confédérations syndicales du pays. Ces derniers sont unanimement d’accord avec le gouvernement sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement au Bénin.

Alors, à ce propos, l’évaluation diagnostique, les résultats des audits du reversement et la régularisation de la situation des réservés sans salaire, entre autres, sont l’ordonnance du diagnostic du système éducatif béninois, selon le ministre de l’Enseignement Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle. Au cours de cette rencontre très déterminant dans la vie de l’éducation nationale, le Pr Thomas Mahougnon Kakpo est revenu sur ce diagnostic du système béninois. Pour le professeur, ce diagnostic est entretenu par le niveau des apprenants qui reste à désirer. À cela s’ajoute le manque d’enseignants, notamment qualifiés.

Le gouvernement ne lâche pas l’affaire

De tout ce qui précède, il urge de rappeler que cette problématique de la qualité de l’enseignement avait été le motif principal qui a poussé le gouvernement à décider selon un programme structuré, d’évaluer les enseignants, en occurrence ceux du secondaire. Mais ces derniers ont mis en quarantaine ces évaluations. Eh bien ce mardi, la rencontre entre le chef de l’État béninois Patrice Talon et les responsables des centrales et confédérations syndicales du Bénin, a permis à ces enseignants opposants à la décision des évaluations, de comprendre que le gouvernement béninois ne lâche pas l’affaire. À travers son chef, le gouvernement du Bénin a insisté sur la nécessité de la reprise de ces évaluations. Seulement que cette reprise atteint d’autres cibles du corps enseignant et sont prioritaires selon le chef du gouvernement.

Il s’agit bien évidemment des enseignants contractuels reversés, mais à exception. À en croire la Marina, l’évaluation cette fois-ci qui implique les enseignants contractuels reversés, précise les contractuels reversés à la fonction publique en 2008. Ces derniers seront soumis à un examen qui permettra au bout d’un résultat de recruter les meilleurs enseignants contractuels en qualité d’Agent Permanent de l’État (APE). Au terme du même examen, ceux qui n’ont pas l’aptitude d’enseigner seront reconvertis ou conduits vers la résiliation pure et simple de leurs contrats suivi de l’obtention de leurs droits. Pour les moyens après les résultats de l’examen, ils ont encore une chance. Le gouvernement a prévu les soumettre à une formation de mise à niveau.

Patrice Talon, très averti, a détourné la crainte vague des responsables des centrales et confédérations syndicales en ce qui concerne l’objectif et les modalités de l’évaluation diagnostique de même que le sort des enseignants. Par ailleurs, le chef de l’État béninois a invité les acteurs sociaux à étudier avec le gouvernement, les modalités (forme et contenu) de l’évaluation. Le chef de l’exécutif béninois ne compte pas s’arrêter là avec les acteurs sociaux. D’après la Marina, Patrice Talon, les ministres en charge de l’éducation et les responsables syndicaux, se donnent encore rendez-vous au lendemain de la célébration des 59 de l’indépendance du Bénin, toujours dans le cadre de l’amélioration du système éducatif béninois.

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