(Photo : Commissariat d’arrondissement d’Akassato dans la commune d’Abomey-Calavi)
D’abord, souffrons que pour des raisons du respect du leitmotiv du journal quotidien Différence Info « Le respect de la déontologie et de l’éthique » du groupe de presse DIFFERENCE et surtout de sa rédaction www.differenceinfobenin.com « L’information qui fait la différence au Bénin », nous mettions certaines précisions en anonymat. Dans la commune d’Abomey-Calavi, plus précisément dans l’arrondissement d’Akassato, l’acte d’un homme dont les cinq sens sont devenus des caisses de résonance d’analyses creuses, vides, dénuées de toutes perspectives futuristes et de bons sens, rend douteux l’avenir d’une fille en classe de 5ème dans un Collège d’Enseignement Général (CEG) de cette commune frontière avec Cotonou, capitale économique du Bénin. Alors que celle que nous pouvons nommer A. J. revenait de l’école un soir, le sieur que nous nommons G. V. âgé de 65 ans, l’aborda et après avoir su la classe qu’elle fait et son âge (17 ans), lui dira qu’elle est possédée de mauvais sort. Le sieur G. V. lui proposera de lui faire un rituel pour la délivrer. La mineur lui a répondu de passer voir ses parents et de le leur dire. Mais elle a aussi, une fois à la maison, informé ses géniteurs de ce que G. V. lui a dit sur le chemin de retour de l’école. Le lendemain, le sieur G. V. s’est effectivement rendu chez les parents de la mineure. De son appât tendu aux parents de la petite, le sexagénaire fera avaler à ces derniers l’option d’amener leur fille dans trois différentes Églises du Christianisme Céleste (ECC), et qu’à l’issue de cette tournée de délivrance, une information lui permettra de faire les rituels qu’il propose. Mais avant, les parents doivent lui trouver de la cendre d’un foyer de cuisine et faire venir la fille chez lui où la nuit tardive à une (01) heure, il procédera à une première délivrance. Le sieur G. V. va préciser aux parents de la fille qu’une fois chez lui, il fera un cercle avec la cendre à l’intérieur duquel leur enfant se mettra debout pendant qu’il invoquerait les Saints sur elle. Les parents d’A. J. ne se sont pas donnés une seconde de réflexion pour avaler les propos du violeur de leur fille qu’ils ignorent. On dirait que G. V. était allé tout charger. Car, contre toute attente, ils ont envoyé leur fille avec de la cendre. Arrivée chez G. V., exactement à l’heure indiquée, le pépé de 65 ans s’est mis à se déshabiller pour tenir de rapports sexuels avec l’élève. Prenant à contre-pied la croyance de ses parents, A. J. va afficher son opposition à ces genres de rituels. Ce qui n’a pas plu à G. V. qui va saisir son téléphone et appeler le père de la mineure disant que sa fille à refuser de faire les rituels. De haute lutte et de brutalité durant cette nuit là, la fille va rentrer à la maison très tôt le soleil levant. Pépé ne compte pas lâcher sa proie si vite. Il va suivre les pas de la fille pour venir dire aux parents que leur enfant n’a pas voulu faire les rituels et que ce sont certainement les mauvais esprits qui continuent de la déranger. Les parents ne sont pas allés par quatre chemins pour renvoyer une seconde fois leur enfant avec la cendre chez le violeur de leur fille déguisé en sauveur.
Et ça marche cette fois-ci…
L’élève en classe de 5ème, A. J. âgée de 17 ans, sera une seconde fois de retour chez G. V. et cette fois sera la bonne pour l’homme âgé de 65 ans. En retournant chez G. V., la mineure savait ce qui l’attendait mais ne s’attendait pas voir une arme à feu. En effet, une fois chez pépé et à l’heure (01h de la nuit) convenable pour ses rituels, G. V. va faire un cercle avec la cendre dans la cour de sa maison et va demander à la fille de se mettre à l’intérieur de celui-ci. Il dira ensuite à la fille de boire une composante d’eau et de parfum Saint-Michel tout en assurant à la fille qu’après avoir pris cette composante, tous les mauvais sort qui lui ont été jetés seront partis. Ce que cette dernière a fait. Mais le vrai moment des rituels sera après toute cette démonstration de cercle et de la cendre. G. V. prévient-il à la fin de l’histoire du cercle, et que si elle ose dire à quelqu’un même à ses parents ce qui va se passer cette nuit, elle mourra à coup sûr. Pépé conduit A. J. dans sa chambre, se met à se déshabiller confortablement et va demander à la mineure de se coucher sur le lit. La petite a voulu s’opposer une fois encore en affichant son refus. Le sieur G. V. va faire savoir à l’élève que si elle continue de refuser et de ne pas se laisser aller, il est en mesure de la tuer avec son arme. Le sexagénaire montre l’arme à la fille qui s’est rabaissée pour effectivement constater la présence de l’arme sous le lit. Ayant vu de ses propres yeux l’arme à feu, A. J. va abandonner son courage de s’opposer et va se coucher sur le lit. Sous cette menace de mort, la mineure devient impuissante et va laisser pépé la déshabiller de la tête au pied puis sera pénétrée par l’homme de 65 ans. Durant toute la nuit, G. V. a violé cette élève en classe de 5ème sans être sensible à ses larmes de détresse. Dans l’impossibilité de défendre, A. J. a regardé voler tout ce qu’elle avait encore de précieuse dans sa vie de femme jusqu’à cette maudite nuit. Le lendemain matin, pépé va prendre le soin de déposer la fille chez ses parents. Sous les menaces, une fois à la maison, A. J. ne dira rien à ses parents comme lui avait recommandé le sexagénaire. Elle n’a rien dit oui, mais elle ne savait pas que devant la nature rien ne se cache. « On ne cache pas les rayons du soleil avec un doigt », disait un adage chinois.
Une nuit ou plusieurs…, un enfant
Les jours passaient, mais ne se ressemblent pas chez celle qu’on appellera dans quelques semaines, maman, si les choses se passaient telles qu’elles devraient se passer. En cause, un jour, soit un mois environ après, la fille assistait sa maman à vendre. La maman avait préparé une tisane comme d’habitude sans aucune idée de l’état de santé de sa fille. Donc elles prenaient la tisane quand soudain apparaît le pépé futur papa. G. V. à la grande surprise de tout le monde, va mettre les mains sur la tête en signe de peur. Étonnée, la maman d’A. J.va lui demander ce qui ne va pas ? Le sexagénaire va se lancer comme il sait le faire dans les menaces à l’endroit de sa future belle-mère. Que cette dernière veut faire avorter la grossesse de son épouse et éviter la naissance de son enfant. Mais de quelle grossesse, de quelle épouse et de quel enfant parlez-vous pépé ? lui demandera la maman d’A. J. ; et bonjour affaire de grossesse ! La fille ignorante et ne sachant rien, ne pourra pas répondre à sa maman à savoir si elle est effectivement enceinte. Et pépé, comment savez-vous que ma fille qui ne connait pas encore d’homme est enceinte ? demandera la maman à G. V. qui dans sa réponse dira qu’il a tenu de rapports sexuels plus d’une fois avec sa fille. La maman va se retourner une seconde fois vers sa fille et lui demande comment cela a été possible ? A. J. a enfin tout dit à sa maman depuis l’histoire des rituels pour la délivrer des mauvais esprits qui la dérangeaient selon son futur mari ou le père de son premier enfant. Mais elle n’a pas reconnu plusieurs fois ce que déclare pépé. A. J. dira qu’il ment, que c’est sur ce seul coup de viol. Stupéfaction totale ! Dans sa déclaration, il reconnait avoir tenu plusieurs rapports sexuels avec la fille après l’avoir violée. Il convient de dire qu’après les menaces de G. V. à l’endroit de la maman, dans l’intervalle de trois jours, la maman aura mal au pied où il a fallu le traitement de pépé qui a expliqué à la maman d’A. J. qu’elle a été envoutée par une tomate. D’où la plaie qu’elle a au pied. La maman de la fille dira que c’est donc lui qui est l’auteur, si non comment a-t-il su tout cela ? Au lieu de s’occuper de son travail et de la libérer. Il va finalement guérir ce pied qui se pourrit empêchant la pauvre dame de vaquer à ses occupations. Plus inquiétant, le papa dans cette histoire sur l’avenir de sa fille, ne pipe même pas un seul mot. Mieux, c’est la maman de la fille qui s’occupe du soin de la grossesse.
Pépé violeur sera présenté au procureur de la République ce mardi
Mais ce qui va plus énerver la maman d’A. J. et elle sortira de ses gonds, ce sont les menaces que pépé continue de proférer au point de dire à la maman qu’il va voir comment va naître l’enfant si on ne le voyait pas ? Selon lui, il y a des choses dont lui seul sait à faire sur la grossesse avant que la fille n’accouche. C’est ce qui a mal sonné à l’oreille de la maman d’A. J. et pour sauver sa fille et le bébé qu’elle porte, notamment l’avenir de son enfant, elle s’est allé se remettre dans les mains de la Police Républicaine. Convoqué, G. V. a répondu le mercredi 7 août dernier. Tout ce qui précède a été avoué par pépé qui ajoutera que la fille est sa femme et qu’il l’a épousée. La maman ne comprenant pas comment cela puisse être possible sous menaces et arme à feu, elle se demande le sort réservé à l’avenir de sa fille. A en croire la maman, la fille est détournée de son école et depuis qu’elle est dans cet état, elle n’a jamais été à l’hôpital une seule fois pour une consultation prénatale jusqu’à ce que la grossesse se trouve dans son cinquième mois. Le sexagénaire qui dit être seul depuis que toutes ses femmes l’ont quitté, est gardé à vue au commissariat de l’arrondissement d’Akassato, dans la commune d’Abomey-Calavi et sera présenté ce mardi 13 août au procureur de la République près du TPI d’Abomey-Calavi. Vivement qu’il s’explique sur le port d’arme à feu qui l’a aidé à violer la mineure et que la justice puisse punir comme cela se doit pour décourager d’autres qui envisagent d’entreprendre un tel acte horrible au point de briser ou handicaper l’avenir d’une fille, cadre de demain. D’ores et déjà, nous pouvons compter sur le professionnalisme du Procureur de la République près du TPI d’Abomey-Calavi, Boni Kpégounou. Aussi Me Marie Élise Gbèdo doit assister la maman de la fille dans cette douloureuse épreuve.
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