(Illustration : La localité de Dabanga, dans l’extrême nord-est du Cameroun, à la frontière avec le Tchad)
Mardi 20 août dernier, le groupe terroriste et islamiste Boko Haram a encore frappé au Cameroun. Selon les sources sécuritaires du pays, au moins sept (07) personnes dont des femmes et des enfants, ont été enlevées ce mardi là. L’opération qui a abouti à leur enlèvement s’est déroulée sur la route nationale N°1, près de Dabanga dans le département du Logone et Chari.
Les otages étaient à bord d’un véhicule en déplacement sur la localité de Tchoudé-Mikditire. Alors que le véhicule était près de Dabanga, il sera intercepté par des individus non identifiés et armés qui sont sortis de la forêt. Avec la menace de leurs armes, les ravisseurs ont changé le trajet normal des passagers du véhicule et leur ont demandé de les suivre. Mais dans la suite, trois (03) personnes à savoir une femme, le chauffeur et le convoyeur du bus ont réussi à s’échapper.
Dans leur récit, ces derniers ont expliqué que les ravisseurs et les otages ont pris une direction inconnue. Une chose est connue jusque-là. Il s’agit de l’enlèvement qui n’a pas été revendiqué. Mieux, de façon officielle, aucune demande de rançon n’a été formulée. Mais, selon les autorités camerounaises, aucun doute, l’acte est à attribuer aux milices terroriste et islamiste de Boko Haram, vu leur présence très active dans cette région du Cameroun. Il faut noter que le mode opératoire du mardi est connu des autorités de l’extrême-Nord du Cameroun où sont souvent relevés des enlèvements et des kidnappings.
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