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BOAD : Ce qui a marqué l’institution dans le 1er trimestre de 2018

Photo : Siège de la Banque Ouest-Africaine de Développement 


Dans notre précédente publication sur la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD), nous avons fait remarquer qu’en 2018, la Banque a mené ses activités dans un environnement économique et social sur le plan général. Sur le plan interne, le premier trimestre, déjà en janvier 2018 et plus précisément le mardi 2 janvier, deux faits ont marqué l’année dernière à la BOAD. En ce qui concerne la gouvernance ainsi que la gestion des risques, l’année 2018 a principalement été marquée par primo, l’entrée en vigueur de la norme Internationl Accounting Standards ou International Financial Reporting Standard 9 (IAS ou IFRS 9). Puis secundo, la calibration des modèles de notation interne des contreparties.

Le premier point est une manifestation de la volonté de la BOAD à se conformer aux standards internationaux. Cette démarche a notamment refondu de nouveau la procédure permettant de déprécier les instruments financiers de la Banque communautaire. Ainsi et ce désormais, la dépréciation de ces instruments est déterminée à partir des probabilités de défaut associées à chaque contrepartie notée. Quant au second point, c’est le passage de trois (03) modèles de notation à six (06), d’une part, et l’établissement d’un « master scale interne » bâti sur la base de celui du Consortium Global Energing Markets (GEMS), d’autre part. Il convient de souligner que le master scale interne est un référentiel partagé par plusieurs banques multilatérales ou européennes de développement.

Collaboration communautaire pour la promotion de l’agriculture climato-intelligente en Afrique de l’Ouest

Toujours en janvier, un dernier fait aura marqué l’année dernière. En effet, le 9 janvier 2018, la BOAD a organisé un atelier régional de validation de la proposition complète d’un ambitieux projet dans l’espace de la communauté occidentale du continent. Il s’agit du projet de promotion de l’agriculture climato-intelligente en Afrique de l’Ouest. Faut-il relever que ce projet est une collaboration fructueuse entre l’institution communautaire que dirige le béninois Christian Adovèlandé et d’autres institutions ou organes sous-régionaux à l’image de la Commission de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) présidé par l’ivoirien Jean-Claude Brou et la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) présidé par le ministre béninois de l’Économie et des Finances Romuald Wadagni. Cinq États de l’Afrique de l’Ouest vont accueillir ce projet. Il s’agit du Bénin, du Burkina-Faso, du Ghana, du Niger et du Togo. Il apportera une importante contribution sur trois grandes lignes du développement :

  1. la réalisation d’une croissance inclusive ;
  2. la sécurité alimentaire ; et enfin
  3. la mobilisation de ressources concessionnelles ou de don.

La dernière sera notamment auprès des mécanismes financiers de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques. La fin du premier trimestre 2018 sera marquée par la 108ème session ordinaire du Conseil d’Administration (CA) de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD). Lors de cette session tenue dans la capitale sénégalaise Dakar le 21 mars 2018, la Banque a approuvé de nouvelles opérations pour un montant total de 190 milliards de francs CFA. Elle a aussi approuvé une prise de participation d’un montant de 5 milliards de francs CFA au cours de la même session.

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