L’ancien président dictateur du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, est dans l’impasse totale. En cause, la peine respective de 10 et 20 ans d’emprisonnement de ses lieutenants, les généraux Djibril Yipènè Bassolé et Gilbert Diendéré, dans le procès du coup d’État manqué de 2015, a rappelé à la réalité le président burkinabè chassé par la rue, Blaise Compaoré, en octobre 2014. Accueilli par son frère qui dirige la Côte d’Ivoire, pour son exil à Abidjan, le compagnon et frère d’arme de Thomas Sankara dont il est soupçonné d’avoir le sang de ce dernier à la main, le « beau Blaise » s’inquiète déjà de la situation personnelle du chef de l’État ivoirien. Car, selon lui, Alassane Dramane Ouattara est à un pied hors-jeu de l’élection présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire.
La sortie du jeu pour son frère « ADO » n’est qu’une question de temps. Il faut rappeler qu’en avril dernier, Blaise Compaoré avait adressé une correspondance à son successeur, Roch Marc Christian Kaboré. Dans cette correspondance, il exprimait « sa disponibilité et son soutien » à ce dernier face à la dégradation de la situation sécuritaire au pays des Hommes intègres. Notons que cette correspondance avait été bien introduite au Palais de Kosyam à Ouagadougou. C’était le ministre ivoirien de la défense, Hamed Bakayoko qui avait été porteur de cette correspondance auprès de l’actuel homme fort du Faso. Il faut relever que, Hamed Bakayoko avait joué les émissaires pour négocier le retour au Burkina-Faso de Blaise Compaoré, mais ça a été un échec.
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