Photo : Jean Aholou
« Trouver un mécanisme national pour l’enregistrement des citoyens, notamment ceux sans papier ; à l’état civil, au registre des naissances ». C’est bien là la volonté affichée nette du gouvernement du Bénin et de son chef, le président Patrice Talon pour les Béninois. C’est ce qui a donné naissance au Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (RAVIP). Et le gouvernement a raison, car en grandissant, le RAVIP a révélé les mérites de son existence. En effet, grâce à cet outil important de l’état civil, le Bénin a désormais une base de données exhaustive sur sa population. Mais comme le disait l’expression « Tant qu’il reste à faire, rien n’est fait », le gouvernement que dirige le chef de la Rupture veut donner plus de résistance, puissance et de longévité à sa volonté première. « Les gouvernants actuels rêvent mieux. Il faut à chaque Béninois un acte de naissance et que tous les actes d’état civil soient sécurisés, numérisés. Ainsi, les 2.500.000 béninois sans actes de naissance en disposent désormais et le retrait fait à près de 60%, se poursuit sur le terrain. », a livré le président du CTP/RAVIP, Jean Aholou.
Il est important de souligner que c’est bien ce qui a amené le législatif béninois à doter cela d’un arsenal juridique, à savoir la loi N°2018-26 du 03 août 2018 portant autorisation d’enregistrement à titre dérogatoire à l’état civil en République du Bénin. En plus de cela, l’exécutif l’a soutenu avec le décret N°2018-471 du 10 octobre 2018. Ce décret, il faut le relever, définit les modalités et le fonctionnement du cadre administratif de réalisation de cet enregistrement, et les règles relatives à la dématérialisation. Tout ceci n’a pas totalement amené le chef de l’État béninois à croiser les bras sur ce chantier. Non. En effet, au regard des problèmes de destruction, d’altération et de disparition de souches d’actes de naissance dans plusieurs arrondissements et communes du Bénin, qu’éprouvent des milliers de citoyens béninois, Patrice Talon ensemble avec son gouvernement ont cherché et trouvé une solution. C’est bien le Projet de Reconstitution des Actes de Naissance (PRAN).
L’état civil du Bénin à l’heure de la dématérialisation
Grâce à ce projet, il convient de dire que les plus de cinq cent milles (500.000) béninois concernés, poussent d’ores et déjà un ouf de soulagement. Car, le processus de reconstitution des actes de naissance est bientôt terminé. « Tous ces problèmes que rencontrent les populations sont du fait de la mauvaise qualité de l’État civil dans les mairies et arrondissements. », a expliqué Jean Aholou. « Le gouvernement a alors décidé de prendre le boulevard de la Dématérialisation de l’État Civil (DÉMATEC) pour en finir une fois de bon. », a-t-il ajouté. Rappelons que grâce au PRAN qui est une dividende du RAVIP et du Projet d’enregistrement dérogatoire à l’état civil (PEDEC), les pièces d’état civil dont les actes de naissance, de mariage et de décès, entre autres, seront désormais numérisées. Cette mission est confiée à l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) qui déjà œuvre à cette fin.
[…] sans ambages que le chef de l’État béninois, Patrice Talon, ne connaît pas de frontières pour la réalisation de sa volonté de voir chaque béninois un acte de naissance. […]