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BOAD : L’engagement de l’institution dans la neutralité carbone, Serge Philippe Bouah y croire fermement

Photo : Le Directeur de la Communication, du Marketing, des Relations publiques et du Savoir (DCMRS) à la BOAD, l’ivoirien Serge Philippe Bouah


C’était clairement affiché depuis la célébration de ses 45 ans d’existence dans la vie de la communauté de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) pour son développement durable. L’engagement de la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) dans sa politique environnementale n’est plus à démontrer. Faut-il rappeler que la Banque a tenu à son siège à Lomé au Togo, du 10 au 11 avril 2018, un atelier de lancement de la préparation du Projet régional d’appui à la gestion durable des déchets et de réduction des émissions d’UPOPs et de mercure dans les États membres de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). Il faut dire que le deuxième domaine est la volonté manifeste de l’institution financière sous-régionale que dirige le béninois Christian Adovèlandé, dans la transition vers zéro émission nette de carbone. Soulignons que c’est l’explication d’« un vaste plan d’efficacité énergétique » qui est en cours au siège de l’institution à Lomé, la capitale togolaise. Selon le Directeur de la Communication, du Marketing, des Relations publiques et du Savoir (DCMRS) à la BOAD, méthodologiquement, le plan suit son cours et ce n’est peut-être qu’une question de temps. « Après l’installation d’ampoules basse consommation, les panneaux solaires sont installés. », affirme le DCMRS Serge Philippe Bouah.

Il urge de noter que la neutralité carbone est un état d’équilibre à atteindre. Cet équilibre s’observe entre les émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine et leur retrait de l’atmosphère par l’homme ou de son fait. Et l’institution qui se trouve aux premières loges des bailleurs au développement des huit États membres de l’UEMOA, est plein pied dans le processus. « Cette initiative s’inscrit dans un processus dans lequel s’est engagée la BOAD, à savoir ‘’vers la neutralité carbone’’. », a déclaré l’ivoirien qui assure avec professionnalisme la Communication, du Marketing, des Relations publiques et du Savoir (DCMRS) aux côté du béninois à la tête de la BOAD. Il convient de relever que ce processus a pour finalité de déboucher sur Zéro Emission Nette (ZEN) de carbone. Rappelons que la différence entre les gaz émis et ceux extraits est projetée à zéro. Il est important de préciser que l’organisation de l’atelier des 10 et 11 avril 2018 est au plan mondial pour la Banque, le respect des procédures de formulation et de soumission de projet Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM). L’objectif du projet est de soutenir la promotion d’une économie circulaire, dans deux grands domaines :

  1. la gestion des déchets solides, à savoir les déchets biomédicaux, électriques et électroniques, etc. ;
  2. la réduction des émissions de gaz à effet de serre liées à la mauvaise conservation desdits déchets dans les pays concernés.

C’est donc la preuve que la Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) est bien en avant-garde de la lutte contre le réchauffement climatique dans l’Union à travers diverses initiatives. Pour son engagement environnemental, le pays dans lequel se trouve son siège social peut témoigner pour avoir marqué les esprits dans le monde de l’agroalimentaire du Togo. En effet, le 27 juin, toujours en 2018, la Banque a cofinancé la mise en œuvre de la première phase du Projet de transformation agroalimentaire au Togo. L’approbation de ce projet s’inscrit dans le cadre d’un Programme d’implantation de 10 agropoles dans le pays de Faure Essozimna Gnassingbé. L’objectif poursuivi par le projet est de créer, dans un périmètre restreint et aménagé, un maximum de conditions économiques, juridiques et logistiques favorables afin d’attirer les investisseurs privés à s’intéresser au secteur agricole au Togo et de s’y installer. Ledit projet est caractérisé par l’aménagement d’un agro-parc de 46 ha ; la construction de barrage ; l’aménagement de zones agricoles planifiées ; de bas-fonds ; de pistes ; l’électrification de village ; et enfin la mise en place de centres de formation agricole.

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