Photo : Le président de l’Autorité Nationale de Lutte Contre la corruption (ANLC) du Bénin, Jean-Baptiste Élias, ce mardi 10 décembre, à Cotonou
Après une semaine de sensibilisation des jeunes collégiens, lycéens et étudiants sur la corruption dans tout le Bénin, l’Autorité Nationale de Lutte Contre la corruption (ANLC) offre deux jours sur le fléau. À sa tête, Jean-Baptiste Élias a convié toute une composante d’acteurs politiques et religieux dont leur place dans l’éducation à la base n’est plus à démontrer, à une importance rencontre à Cotonou. Dans la capitale économique du Bénin ce mardi 10 décembre, Jean-Baptiste Élias a lancé les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG) sur l’éducation à la citoyenneté. C’était à Azalaï Hôtel de La Plage de Cotonou dont la cérémonie d’ouverture des travaux à connu la présence d’un cocktail d’autorités politicoadministratives du Bénin. Il faut noter notamment la présence des premières autorités des douze (12) départements du pays, dont les préfets du Borgou (Nord), Djibril Mama Cissé ; du Couffo (Centre), Christophe Mègbédji et de l’Ouémé, Joachim Marie-Florès Vignon Apithy. Aussi des acteurs du premier rang qui œuvrent pour la concrétisation du Programme d’Actions du gouvernement (PAG) du chef de l’État béninois, Patrice Talon, à savoir les ministres avec à leur tête, le chef de file des ministres en charge de l’éducation au Bénin, Salimane Karimou. Le patron du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP) s’est fait représenter par le Directeur (DIIP), Félix Oloni. À noter aussi la présence du législatif à travers l’honorable député à l’Assemblée nationale huitième législature, l’ancien ministre des Affaires Étrangères du précédent gouvernement, Nassirou Bako Arifari.
Également présents, les responsables des Organisations de Société Civile (OSC), à l’image de celui de l’ALCRER, Matin Assogba. Il faut signaler une forte présence des présidents des institutions de lutte contre la corruption des pays africains, notamment le Burkina-Faso, la Guinée, le Madagascar, le Mali, l’Île Maurice, le Niger, le Sénégal et le Togo. Le président de l’Autorité Nationale de Lutte Contre la corruption (ANLC) du Bénin, était doublement satisfait de toutes ces présences ce mardi. « À n’en point douter, votre présence témoigne de l’intérêt que vous portez à la lutte contre la corruption et à la bonne gouvernance en général. (…) Mon second motif de satisfaction réside dans le fait que cette année, les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG) connaissent la participation de plusieurs de nos homologues. », a soutenu Jean-Baptiste Élias. Il a été reconnaissant envers ces derniers. « Chers collègues (…), je voudrais ici vous témoigner ma gratitude pour avoir honoré de votre présence les présentes assises. », a-t-il exprimé. « Ceci nous donne du courage et indique que le succès est possible. », a confié le N°1 de l’ANLC. Il convient de noter que deux jours durant, ces participants vont se pencher sur le thème des JNG édition 2019 : « L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ». Ce thème sera articulé par des panels animés par des experts du secteur éducatif. Notons que la cérémonie d’ouverture des travaux a été clôturée par une photo de famille du président de l’Autorité Nationale de Lutte Contre la corruption (ANLC) avec les officiels et les participants.
[…] Lancées ce mardi 10 décembre, les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG), édition 2019, sont achevées ce mercredi 11 décembre à Cotonou, la capitale économique du Bénin. Très rapidement, il faut noter que les Journées Nationales de la Gouvernance (JNG) qu’organise l’Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC), se suivent, mais ne se ressemblent pas. En effet, l’édition 2019 des JNG, qui est la troisième après la première en 2017 et la deuxième en 2018, a retenu un thème qui a fait déplacer une forte délégation d’autorités politicoadministratives du Bénin. « L’éducation à la citoyenneté : défis, enjeux et perspectives pour le développement du secteur de l’éducation au Bénin ». Ce thème a décroché l’attention du premier Magistrat du pays, le président Patrice Talon dont l’ombre a plané du bout en bout à travers la présence effective et la participation active aux travaux de ses représentants, à savoir les préfets des départements du Bénin. Le même thème a fait venir dans la ville côtière béninoise, les présidents des institutions de lutte contre la corruption des pays africains, venu notamment du Burkina-Faso, de la Guinée, du Madagascar, du Mali, de l’Île Maurice, du Niger, du Sénégal et du Togo. Durant deux jours d’intenses travaux et d’houleux débats à Azalaï Hôtel de La Plage de Cotonou, nous avons noté à la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE, que les recommandations qui sont sorties ce mercredi n’ont qu’une seule nationalité : impliquer d’avantage les acteurs du système éducatif. […]