Photo : Le Président Togolais, Faure Essozimna Gnassingbé (D) en audience avec le président de l’Agence Francophone pour l’Intelligence Artificielle en Afrique, le béninois Dr Éric Adja, mercredi 11 décembre, à Lomé, au Togo
Initialement prévu pour s’ouvrir, ce lundi 16 décembre, le symposium d’Aného pour la promotion de l’Intelligence Artificielle (IA) en Afrique ne s’est plus tenu. Près de 300 participants devraient part à cette importante rencontre au rang desquels plusieurs personnalités dont le ministre togolais des Postes et de l’Économie Numérique, Cina Lawson ; la ministre béninoise du Numérique et de la Digitalisation, Aurélie Adam Soule Zoumarou ; le Directeur Régional de l’UNESCO, Jean-Martin Jaspers ; le Vice-président de ICANN, Pierre Dandjinou, et bien évidemment du Président de l’AFRIA, Dr Éric Adja. « Pour une intelligence artificielle éthique et inclusive au service du développement durable, de la paix et de la sécurité en Afrique de l’Ouest ». C’était le thème de ce symposium pour lequel le chef de l’État togolais, Faure Essozimna Gnassingbé avait reçu en audience le président de l’Agence Francophone pour l’Intelligence Artificielle en Afrique (AFRIA), le béninois Dr Éric Adja. Mercredi 11 décembre, en recevant au palais présidentiel, le N°1 togolais avait non seulement salué l’AFRIA pour sa toute première activité après sa naissance il y a juste quelques semaines, mais avait exprimé toute sa joie au jeune béninois qui fait la fierté du pays. Faure Essozimna Gnassingbé avait également exprimé la joie du peuple togolais au Dr Éric Adja. Le chef de l’exécutif togolais avait confirmé son soutien à l’initiative et l’engagement de son gouvernement à contribuer à la réussite totale des assises. Il faut aussi souligner que le dirigeant togolais avait rassuré le président de l’AFRIA de sa ferme volonté d’assurer le parrainage du symposium d’Aného. À la sortie de l’audience que lui a accordé le premier citoyen du Togo, le béninois a reconnu l’intérêt que ce dernier porte à la tenue de l’événement sur son territoire. « Je suis honoré de l’intérêt que porte la plus haute autorité du Togo. », avait d’abord soutenu Dr Éric Adja avant de préciser l’importance des assises d’Aného si elles avaient été lieu. « (…) Cette importante rencontre vise à donner l’opportunité aux participants d’échanger, de partager des expériences, de nouer des partenariats, d’exposer leurs innovations et de s’imprégner davantage des enjeux et opportunités de l’intelligence artificielle en Afrique. », avait déclaré le béninois.
S’il est encore nécessaire de le rappeler, le symposium s’inscrivait également dans la vision de renforcer les capacités des États, autorités politiques, acteurs du secteur privé et de la société civile, dans l’appropriation de l’intelligence artificielle. À noter que le plus grand des défis qui se pointent devant les États africains, est bien la cybercolonisation. À ce niveau, Dr Éric Adja présente l’AFRIA comme principale et ultime aide des gouvernants, notamment permettre à ces derniers de prendre rapidement leurs responsabilités pour former les ressources humaines indispensables et mettre en place les politiques publiques adéquates permettant de transformer les défis de l’intelligence artificielle en opportunités pour leurs communautés. « L’enjeu de ce symposium est de permettre aux États membres de l’UNESCO, de l’OIF, de la CEDEAO et de l’UEMOA, aux universitaires, à la jeunesse, aux start-ups, aux milieux d’affaires, aux collectivités territoriales, aux associations et aux professionnels de tous les secteurs, dans toute leur diversité, de mieux répondre aux grands défis éthiques, scientifique, écologique, technologique, économique, juridique et sociétal des décennies à venir. », avait indiqué le président de l’Agence Francophone pour l’Intelligence Artificielle en Afrique (AFRIA). Il convient de rappeler qu’avant d’être le tout premier responsable de l’AFRIA, Éric Adja était le Directeur du Bureau Régional Afrique de l’Ouest (BRAO) de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), après avoir été aussi le Directeur de la Francophonie Numérique. Organiser la concertation entre les gouvernements, la société civile, le secteur privé, les universités et les instituts de recherche, les élus, les jeunes et les femmes afin de saisir les opportunités de l’intelligence artificielle pour le continent. C’est bien là, sa nouvelle mission principale à la tête de l’AFRIA. Notons que le symposium d’Aného pour la promotion de l’intelligence artificielle en Afrique, devrait prendre fin mardi 17 décembre.
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