Photo : Le chef de l’État béninois, Patrice Talon
Ce vendredi 27 décembre, le chef de l’État béninois, Patrice Talon, est attendu à Porto-Novo, la capitale du Bénin. Le premier magistrat du pays s’y rendra, pas pour y prêter un nouveau serment, ce sera certainement en 2021, mais plutôt pour y satisfaire à une exigence constitutionnelle. En effet, la loi fondamentale oblige le président de la République à adresser, une fois par an, un message sur l’état de la Nation, notamment à son l’article 72. « Le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation. Il peut aussi à tout moment adresser des messages à l’Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée », a prévu la Constitution béninoise. C’est donc à ce traditionnel exercice Républicain et annuel que va se plier demain le chef du gouvernement du Bénin au pupitre du perchoir de l’hémicycle de l’Assemblée nationale du pays. Conformément aux procédures administratives et aux dispositifs législatifs, le garde des Sceaux béninois, ministre de la Justice et de la Législature, Me Maxime Séverin Quenum, a transmis depuis une semaine, soit jeudi 19 décembre, la date de cet exercice au bureau de l’Assemblée nationale.
Patrice Talon au contact des marques instaurées par Louis Gbèhounou Vlavonou
Il convient de noter que si l’événement était à sa quatrième solennité pour Patrice Talon depuis son entrée à la Marina le 6 avril 2016, ce serait la toute première pour les honorables députés à l’Assemblée nationale huitième législature. Cette première réception constitutionnelle d’un chef de l’État par les élus du peuple, doit porter toutes les marques d’un Parlement Nouveau Départ, discipliné et totalement engagé dans la Rupture des mauvaises pratiques d’hier. Lesquelles marques sont instaurées par le locataire du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo après son plébiscite vendredi 17 mai et son investiture jeudi 27 juin derniers à la tête de la deuxième institution du Bénin. À cet effet, le premier législateur béninois, Col Louis Gbèhounou Vlavonou exhorte ses collègues députés à faire preuve d’assiduité. Selon l’homme d’Ifangni, dans le département du Plateau, au Sud-est du Bénin, être à l’heure permettrait d’éviter des désagréments inhérents à la solennité de leur premier exercice constitutionnel. Ce qui est certain, Patrice Talon, avec tous son sens d’observation, prendra note de la huitième législature à l’occasion de son message sur l’état de la Nation à l’Assemblée nationale demain dans la capitale béninoise aux trois noms : Hôgbonou – Ajase – Porto-Novo. Faut-il aussi souligner que la réussite de cet événement important appelle également la contribution de tout le personnel du Palais des Gouverneurs.
[…] Initialement et constitutionnellement prévu, le chef de l’État béninois, Patrice Talon, a livré son message sur l’état de la Nation ce vendredi 27 décembre. Satisfaisant ainsi aux exigences de l’article 72 de la Constitution béninoises. C’était devant la représentation nationale, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, la capitale du Bénin. L’exercice constitutionnel est à sa quatrième épreuve pour le président béninois depuis son investiture à la tête du pays, le 6 avril 2016, dans la même capitale, Porto-Novo. Cet événement important à connu, en dehors des honorables députés huitième législature à l’Assemblée nationale, la présence des membres du gouvernement du Bénin, des autorités départementales de l’Ouémé avec à leur tête, le préfet Joachim Marie-Florès Vignon Apithy. Aussi présent les élus communaux et municipaux de la ville de Porto-Novo. Devant les représentants du peuple, à qui appartient le Pouvoir, c’est par un hommage mérité au président de l’Assemblée nationale, Col Louis Gbèhounou Vlavonou et ses collègues honorables députés de la huitième législature que le chef de l’exécutif béninois a entamé son message. Donc, les prouesses sur le plan politique avec l’amélioration des pratiques politiques et partisanes, à travers la réforme de la Charte des partis politiques et du Code électoral. Cette réforme qui a généré des incompréhensions qui ont conduit à des violences à l’occasion des élections législatives du dimanche 28 avril 2019. « Ces violences ont été, heureusement, vite maîtrisées. », a d’abord déclaré le chef de l’État béninois. […]