Patrice Talon, c’est un président de la République qu’il fallait pour le Bénin. Têtu et inégalable sur le plan du développement, il dresse le pays et sa population. En regardant avec son œil d’aigle, le marché international de Dantokpa, le président Patrice Talon y a vu un intérêt de libérer la berge lagunaire de tout déchet. Ainsi, les travaux de libération de la berge ont démarrés le 7 janvier. En un mois, la transfiguration de la berge lagunaire du plus grand marché de l’Afrique de l’Ouest a frappé les usagers ainsi que les habitants des quartiers populeux qui jouxtent le marché de stupéfaction. Chacun en fait son commentaire, car la berge lagunaire de Dantokpa, à Cotonou, la capitale économique du Bénin, attire désormais par sa propreté. En effet, les haies d’immondices qui rendaient les lieux insalubres n’existent plus. Le champ de ruines que donnaient ces lieux, autrement très pollués est du passé. Pour ceux qui vont à Dantokpa, la vue du site dégagé depuis Missèbo à Hindé donne une forte envie d’une aventure pédestre bras dessus bras dessous. Il faut noter que les premiers acteurs de la berge lagunaire sont les centaines de passagers que déversent chaque soixante secondes les conducteurs de barques. Ils sont d’ailleurs les premiers à trouver bonne la gouvernance du patron de la Rupture. « Il fait bon vivre ici désormais », a reconnu dame Romaine Gbèdoté, exprimant toute sa reconnaissance au gouvernement du Bénin pour avoir pris l’initiative de libérer la berge lagunaire de Dantokpa. Elle avoue n’a pas éprouvé de difficultés à accéder au marché à sa descente de la pirogue. Il faut reconnaître qu’il est très plus difficile de circuler sur cet espace auparavant pris d’assaut illégalement par des commerçants qui sont la source de la pollution du lac Nokoué à travers leurs activités. Pour la jeunesse, celle pour qui le gouvernement et son chef se sacrifient depuis le 6 avril afin de lui laisser un Bénin dont le cadre de vie est durable, l’espace aménagé, sert de terrain de sport pour des jeunes des quartiers environnants.
Il faut souligner qu’aux alentours du marché international de Dantokpa, se trouvent également des écoles. « L’intérêt des travaux de libération de la berge n’est plus à démontrer. », a relevé un enseignant de l’École Primaire Publique (EPP) Hindé, un quartier d’Akpakpa. « Ces travaux ont permis aux riverains, notamment aux écoles implantées dans la zone de Missèbo et Hindé de travailler dans la sérénité. », a-t-il reconnu avouant être séduit comme une vendeuse de charbon. « Quand les casses avaient commencé, je n’étais pas convaincu. Je me disais que le gouvernement veut nous déguerpir pour rien. », a d’abord exprimé dame Juliette. Mais quelques semaines, 3 à 4 semaines après, elle donne raison au président Patrice Talon. « Mais après l’enlèvement des déchets et le reprofilage, la réalité est là. Tout a changé et moi, je voudrais féliciter le président Talon pour cela. », a-t-elle soutenu. Il urge de rappeler que ces acteurs avaient bien un environnement dans lequel ils menaient leurs activités, à savoir un environnement véritablement insalubre. « Avant, on ne peut pas respirer sur la berge. Mais nous étions obligés de rester pour chercher la pitance. On tombait malade fréquemment. », a confié un piroguier, Jacques Tonondé. Aujourd’hui, ces usagers de Dantokpa se réjouissent de pouvoir moins s’exposer aux risques sanitaires au regard du cadre de vie qui se transforme vivable. « Vous-même, vous voyez que les travaux faits ne peuvent constituer pour nous que de soulagement. », a-t-il renchéri. Pour d’autres, le sacrifice du gouvernement du président Patrice Talon permet de découvrir aujourd’hui le péché mignon des béninois. Visiblement, la couleur noire ordurière de la berge lagunaire du marché international de Dantokpa a changé et devenu jaune, un vrai présage. Grâce aux travaux de libération de la berge lagunaire, les canalisations issues du marché pour l’évacuation d’eau dans la lagune sont visibles et débouchées. Cela rassure que la prochaine saison des pluies sera moins éprouvante pour les usagers de ce haut lieu commercial. « Moi, je n’ai jamais su d’ailleurs qu’il y avait des canalisations d’eau là. Tout cet espace que vous voyez était des tas d’immondices. », a affirmé Paul Afokè. Une seule chose revient aux lèvres des usagers : il faut des lampadaires pour éclairer le site afin que la propreté des lieux soit maintenue pour toujours. Mais le gouvernement du Bénin seul sait ce à quoi sera prochainement destinée la berge. Tout porte à croire qu’elle changera de couleur jaune à verte où le site, pour le moment, est bien gardé par les forces de sécurité dont la présence dissuade ceux qui ont de difficultés à divorcer avec la mauvaise pratique de pollution.
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