Banque Mondiale : L’institution accompagne le Bénin dans sa politique agricole avec plus de 90 milliards de FCFA

Si le ministre béninois de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, Gaston Cossi Dossouhoui avait coulé les larmes le vendredi 27 décembre dernier, au Palais des Gouverneurs, à Porto-Novo, la capitale du Bénin, c’est bien parce que cela a une signification : les progrès historiques réalisés par le champion du développement, le président Patrice Talon, en moins d’un quinquennat dans plusieurs secteurs. Ce sont les performances réalisées par le gouvernement du Nouveau Départ dans le secteur de l’agriculture qui laissent stupéfait les Partenaires Techniques et Financiers (PTF). Au rang de ces derniers, la Banque Mondiale. L’institution, pour le prouver, a jugé bon d’accompagner le Bénin dans sa politique agricole avec une enveloppe financière de 160 millions de dollars, soit environ plus de 90 milliards de FCFA.

Ce geste est un signe manifeste du bailleur de contribuer à sa manière à l’accroissement de la productivité et l’accès aux marchés pour certaines chaînes de valeur agroalimentaires dans le pays. Le geste vise notamment le cajou et l’ananas, quelques produits phares du secteur agricole béninois. « Les produits agricoles frais sont également concernés par le financement. », indique la Banque Mondiale. Il faut noter que des producteurs de matériel végétal seront utilisés pour le renouvellement de près de 10000 hectares de plantations d’ananas de même que pour 135000 hectares de plantations de noix de cajou.

Le PAG soutenu, le cap des réformes à maintenir

Soulignons que le futur aéroport de Glo-Djigbé, dans la commune d’Abomey-Calavi, est déjà au cœur d’une compétitivité des produits agroalimentaires béninois. En effet, l’institution de Bretton Woods apprend qu’il y est prévu l’érection d’un terminal de fret pour l’entreposage frigorifique des produits hautement périssables et des infrastructures commerciales connexes.

« Ce financement aidera le Bénin à lever les goulots d’étranglement à l’exportation et à rendre plus compétitifs les produits agroalimentaires béninois sur le marché international. »

Atou Seck, responsable des opérations de la Banque Mondiale pour le Bénin.

Il faut aussi dire que le développement du réseau routier sera impacté par ce financement du Partenaire Technique et Financier (PTF). En cause, 1200 km de routes avec l’entretien de 4200 km de pistes rurales seront réhabilités. Ceci, afin de permettre la connectivité des producteurs aux marchés sur le plan local et sur le plan régional. Il urge de préciser que cet important projet de développement agricole est piloté par l’Association Internationale de Développement (IDA). Il s’agit d’un projet qui cadre avec les objectifs du plan national d’investissements agricoles et de sécurité alimentaire et nutritionnelle 2017-2021 du Bénin. La Banque Mondiale a donc décidé de participer à sa réalisation.

C’est bien le Programme d’Actions du Gouvernement (PAG) pour le quinquennat 2016-2021 qui est ainsi soutenu. Le gouvernement doit maintenir le cap des réformes.