Photo : Le ministre béninois des Enseignements Maternel et Primaire, Salimane Karimou
Si par endroit, l’arrêté ministériel pris la semaine dernière par le patron du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), Salimane Karimou, procédant ainsi à la nomination des directeurs d’écoles publiques et primaires pour le compte de la rentrée académique 2020-2021 est vu comme de la promotion, ailleurs, c’est perçu comme de la punition. Un directeur d’une école publique primaire de la commune de Natitingou ne dira pas le contraire, reconnaissant que ceci est à juste titre.
Pour une affaire de viol
Dans cette commune du département de l’Atacora, dans la partie septentrionale du Bénin, un directeur d’école publique et primaire a été relevé de son poste par l’arrêté pris le 18 septembre par la tutelle. Motif : le directeur a été jugé et condamné par le tribunal de Natitingou pour viol sur une collaboratrice. Cette dernière victime de ce crime est une militante d’un mouvement syndical de l’enseignement primaire. Le désormais ex-directeur a été remplacé par son adjoint.
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