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1er Rapport annuel sur l’état des droits de l’Homme au Bénin : Patrice Talon reçoit le document des mains d’Isidore Clément Capo-Chichi

Photo : Le chef de l’État béninois, Patrice Talon (G), recevant le document des mains du président de la CBDH, Isidore Clément Capo-Chichi (D), à Cotonou, ce mardi 6 octobre


La rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE et celle du journal quotidien « DIFFÉRENCE INFO » sont bien placées pour montrer combien le président Patrice Talon livre le combat d’un homme pour la justice contre toute injustice au Bénin. Plus besoin d’afficher les progrès significatifs réalisés par son gouvernement non seulement dans la protection et l’amélioration du respect des droits de l’homme, mais aussi et surtout dans plusieurs catégories spécifiques à l’image des couches vulnérables. Ce jour note aussi un témoignage fort dans ce sens. En effet, ce mardi 6 octobre, le chef de l’État béninois, Patrice Talon, a reçu officiellement des mains du président de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH), Isidore Clément Capo-Chichi, le premier (1er) Rapport annuel sur l’état des droits de l’Homme au Bénin. Ceci en respect aux dispositions de la Loi N°2012-36 portant création de la en son article 16 – alinéa 2. C’était à l’occasion d’une cérémonie très sobre, mais bien solennelle, qui s’est déroulée ce jour au Palais de la Marina, à Cotonou, la capitale économique du Bénin. Elle a connu la présence du Garde des Sceaux, ministre béninois de la Justice et de la Législation, Me Sévérin Maxime Quenum, aussi du ministre béninois de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Sacca Lafia, et bien évidemment des Commissaires de la CBDH. De façon très synthétique, le président de la CBDH a présenté le contenu du Rapport, profitant pour mettre en exergue « l’engagement du président Patrice Talon pour le droit au développement et à la paix ». Ce qui n’a empêché Isidore Clément Capo-Chichi de faire constater que « certaines violations subsistent ». Il a, à cet effet, encouragé le gouvernement du Nouveau Départ à poursuivre les efforts en vue du « respect de la protection de la mise en œuvre des droits ». Le président de la CBDH, à ce niveau, met l’accent sur les droits civils et politiques, les droits économiques, sociaux et culturels, et autres droits catégoriels.

Ce Rapport s’apparente à « un outil d’aide à la démocratie », selon Isidore Clément Capo-Chichi. Pour ce dernier, son souci et celui de la CBDH, sont de faire passer, dans les prochains mois, le Bénin au statut le plus élevé, sous l’égide du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, à savoir le statut A. Et pour ce faire, le président de la Commission partagé les dispositions prises par son équipe pour atteindre cet objectif. Lequel permettra au Bénin de siéger au sein des mécanismes régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme. Tout n’est pas rose chez Isidore Clément Capo-Chichi. C’est ce qu’il faut comprendre de quelques doléances qu’il a faites part au premier Magistrat béninois. Tout en lui témoignant la gratitude des membres de sa Commission pour les efforts déjà consentis. Selon le président de la CBDH, fait part des doléances au chef de l’Exécutif est synonyme pour son Institution de bien fonctionner et de faire de meilleurs rendements. De son côté, le président Patrice Talon, une fois reçu, le Rapport, a remercié « l’ensemble des membres de la Commission pour les efforts déployés ». Le chef du gouvernement béninois n’est pas allé par le dos de la cuillère pour prendre, en son nom personnel et au nom de toute son équipe gouvernementale, l’« engagement de tenir compte des recommandations contenues dans le document pour une meilleure protection des droits humains ». « La CBDH est devenue un pilier de l’État de droit et de ce fait, ce rapport est un premier test de crédibilité de la Commission dans sa capacité à observer et à rapporter sans la moindre influence la pratique des droits humains au Bénin. », a déclaré le président Patrice Talon. Rappelant le rôle de l’État qui n’est pas seulement d’« amplifier les actions de développement », mais également d’« assurer dans la légalité, le respect de la loi et de l’autorité de l’État ». À noter que la cérémonie a pris fin par une photo de famille prise dans le strict respect des consignes officielles, surtout des gestes barrières contre la contamination et la propagation du Coronavirus au Bénin.

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