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Coopération institutionnelle : La BOAD et l’AFD organisent ce jeudi 22 octobre, le 1er sommet mondial « Finance en commun »

Photo : Le président de la BOAD, Serge Ekué (D), et le Directeur Général de l’AFD (G) Rémy Rioux


Demain, jeudi 22 octobre, un important atelier, mais virtuel au regard du contexte sanitaire lié au Coronavirus avec toutes les restrictions y relatives, s’ouvre sur le thème « Les banques de développement face à la crise : réponse contra-cyclique et relance durable ». Il s’agit du premier (1er) sommet des banques publiques de développement. Cet atelier est une organisation commune issue de la bonne coopération institutionnelle qu’entretiennent la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) que dirige Serge Ekué, et l’Agence Française pour le Développement (AFD) que dirige Rémy Rioux. Ledit atelier se tient en prélude au premier sommet mondial « Finance en commun » qui aura lieu le jeudi 12 novembre prochain dans la capitale française, Paris. Il faut dire que l’atelier de demain qui a pour cadre le siège de la BOAD, dans la capitale togolaise, Lomé, veut donc permettre l’identification des principaux sujets d’intérêt qui vont faire jaillir les lumières sur les assises de Paris. C’est dans cet esprit que les acteurs de tous secteurs sont invités par les principaux organisateurs à prendre part activement et de façon variée aux travaux de cet atelier qui est également un vrai creuset d’échanges et de partage constructifs. À cet, les participants à ce grand rendez-vous de Lomé sont appelés à faire parvenir leurs diverses préoccupations aux organisateurs. Ces derniers se chargeront de les attribuer aux personnes désignées afin d’y apporter des réponses concrètes. Il faut souligner que le 1er sommet des banques publiques de développement vise à considérer les vécus des acteurs du développement de l’Afrique dans le but d’en tenir compte au cours du premier sommet mondial « Finance en commun » en France. Il est donc clair pour les participants qu’ils ne sont pas invités à suivre l’événement sans aucun apport d contribution à sa réussite de leur part. 

Coronavirus, premier point principal à Paris le mois prochain 

Il faut noter que le forum de Paris sur la paix se tiendra en novembre prochain. Et c’est au cours de ce même mois que le premier sommet mondial des banques publiques de développement se déroulera avec une grande présence des institutions financières comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). L’objectif est double : 

  1. trouver une réponse collective à la crise du Coronavirus ;
  2. échanger sur les mesures à prendre pour construire et promouvoir une reprise durable.

Le sommet « Finance en commun » qui va rassembler, pour la première fois au plan mondial, l’ensemble des 450 Banques Publiques de Développement (BPD). Que ces dernières soient opérationnelles au niveau local, national, régional ou international. Il faut préciser que les BPD sont des institutions financières publiques contrôlées ou soutenues par les gouvernements. Elles sont titulaires de mandats publics et leurs opérations mettent en application l’engagement des États en matière de développement et de solidarité internationale. Ceci, dans le respect des Objectifs de Développement Durable (ODD) 2030.

Les BPD, des moteurs du développement

Les 450 Banques Publiques de Développement (BPD) investissent dans le monde, plus de 2.000 milliards d’euros chaque année. Une somme qui fait cinq fois le budget national de la France, ou encore 200 fois le budget de sa capitale, Paris. Elles sont capables de mettre en mouvement tout un système avec seulement 10 % des investissements mondiaux chaque année. « On peut faire bouger tout le système », a soutenu un acteur du développement. Les BPD n’ont pas comme profil, la finalité. Elles sont les créatrices de la confiance et des vraies incitatrices des banques commerciales afin de les pousser à briser la barrière de risques. Notamment celle qui présente les perspectives de rentabilité trop minces. Il faut indiquer que l’Agence Française de Développement (AFD), qui pilote la politique de la France en matière de solidarité et de développement, intervient dans 115 pays dont le Bénin, en priorité sur le continent africain où il finance ou accompagne de très nombreux projets de développement durable des Nations. Inutile de rappeler qu’au soir de la concrétisation des projets d’infrastructures comme école, hôpital, centre de loisirs, etc. les BPD sont aux premières loges des investisseurs. Pas seulement en Afrique ou dans les pays en voie du développement. Il faut également relever leur présence en investissement en Europe où on peut citer le viaduc de Millau, le tunnel sous la Manche ou encore la ligne 14 du métro parisien comme des projets d’infrastructures qui ont été concrétisées grâce à l’appui financier des BPD. Au rang de ces Banques Publiques de Développement (BPD), il convient de noter la Banque Européenne d’Investissement (BEI), en Europe. Cette institution financière se place devant toutes les banques, même la Banque Mondiale, en tant que la plus grande banque multilatérale de développement dans le monde entier.

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