États-Unis : Donald Trump remporte une énorme victoire avec la confirmation d’Amy Coney Barrett à la Cour suprême

Photo : Le président américain, Donald Trump (G), et la juge Amy Coney Barrett (D), à Washington, ce lundi 26 octobre

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Qu’il perde ou gagne l’élection présidentielle américaine dans exactement une semaine, soit mardi 3 novembre prochain, Donald Trump s’assure de laisser sa marque sur la politique américaine pour des décennies. En effet, le président sortant américain et candidat à sa propre succession, a enregistré une immense victoire avec la confirmation de la magistrate très conservatrice Amy Coney Barrett à la Cour suprême des États-Unis, désormais ancrée durablement et solidement à droite. Malgré l’opposition des démocrates face à un processus jugé « illégitime » si près du scrutin présidentiel, les élus républicains, majoritaires à la Chambre haute, ont tous, à une seule exception, voté pour la candidate choisie par le président Donald Trump. Cette fervente catholique de 48 ans, mère de sept (07) enfants et notamment opposée à l’avortement (voir vidéo ci-dessous), a immédiatement prêté serment dans la foulée à la Maison Blanche. Elle pourrait rejoindre dès ce mardi 27 octobre le temple du Droit américain, où elle prendra le siège laissé vacant par le décès de l’icône progressiste et féministe Ruth Bader Ginsburg le 18 septembre.

Marque indélébile 

La Cour suprême, arbitre des grands sujets de société aux États-Unis, comptera ainsi six (06) juges conservateurs sur neuf (09), dont trois (03) nommés par Donald Trump. Ce succès indéniable est propre à galvaniser les électeurs de la droite religieuse, qui sont reconnaissants à l’ancien magnat de l’immobilier d’avoir nommé, au cours de son mandat, plus de 200 juges fidèles à leurs valeurs dans l’ensemble du système judiciaire fédéral. Quel que soit le résultat de l’élection de la semaine prochaine, ce bilan sera durable, car ces postes sont « à vie » et que Donald Trump a choisi des magistrats globalement jeunes. « La juge Barrett sera formidable, et elle est là pour longtemps. », a d’ailleurs lancé le président-candidat Donald Trump.

« Donald Trump est le pire président qui soit, la pire personne qui soit, pour nous diriger pendant cette pandémie. »

Joe Biden

Le principal challenger du président sortant, le candidat des démocrates, Joe Biden, de son côté, ne cesse d’accuser le président son adversaire d’avoir échoué face au nouveau Coronavirus, qui a emporté plus de 225.000 vies aux États-Unis. « Donald Trump est le pire président qui soit, la pire personne qui soit, pour nous diriger pendant cette pandémie. », a encore déclaré hier lundi, Joe Biden, lors d’une visite surprise en Pennsylvanie, que son rival sillonnait au même moment. Devant des journalistes, Donald Trump, sur la défensive, a dû jurer qu’il « n’avait pas » capitulé face au virus, après des propos ambigus d’un de ses proches. « Nous sommes définitivement en train de tourner la page. », a-t-il encore assuré.