Photo : Le président turc Recep Tayyip Erdogan (M), et à sa droite le patron du Basaksehir, Göksel Gümüsdag, au palais présidentiel à Ankara, le 27 juillet
Ce mercredi 28 octobre à 19h55 (heure béninoise), le club de la capitale française, Paris Saint-Germain (PSG) va affronter à Istanbul le champion de Turquie, Basaksehir, un club surnommé « FC Erdogan » pour ses liens avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, dans un contexte tendu. C’est ce qu’on appelle le hasard du calendrier. Inutile de rappeler que le torchon brûle depuis plusieurs jours entre la Turquie et la France, sur fond d’appels au boycott et d’accusations d’islamophobie. Il faut dire que pour cette rencontre ce soir à Istanbul qui entre dans le cadre de la deuxième journée de la Ligue des champions, le le Basaksehir, vainqueur de la dernière Süper Lig, n’a ni la popularité ni le palmarès de ses rivaux d’Istanbul et est largement à la portée de PSG. Mais ce n’est pas n’importe quel club. Il est la vitrine sportive de la « nouvelle Turquie » promue par le président turc Recep Tayyip Erdogan. Ce qui lui a valu le surnom « FC Erdogan ».
Il convient de souligner que le président turc Recep Tayyip Erdogan n’avait d’ailleurs pas hésité (comme on peut le voir en maillot orange dans l’image ci-dessus) à mouiller le maillot pour l’inauguration du nouveau stade de l’équipe en 2014, prenant part à un match de gala lors duquel il avait inscrit un mémorable triplé face à des défenseurs peu pressés d’aller au contact. Le numéro 12 que portait Recep Tayyip Erdogan lors de ce match a carrément été retiré par le club. « Il ne sera plus jamais donné à personne. », a précisé le patron du Basaksehir, Göksel Gümüsdag, lui-même neveu par alliance du président turc. En cause, ce dernier est marié à l’une des nièces du président Recep Tayyip Erdogan. Dans un pays où football et politique ne sont jamais loin, et même si le match sera à huis clos pour cause du Coronavirus, le contexte s’annonce tendu. Jusqu’à éclipser l’enjeu sportif ? En tous cas, ici à Porto-Novo, la rédaction differenceinfobenin.com du Groupe de presse DIFFÉRENCE et celle du journal quotidien « DIFFÉRENCE INFO » n’ont pas la réponse. Wait and see !
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