Photo : La regrettée, Simone Barreto Silva
Un jeune tunisien de 21 ans, Brahim Aouissaoui, fraîchement débarqué en Europe, a perpétré une attaque à couteau, jeudi 29 octobre, en France. Plus précisément à Nice, dans le Sud-ouest du pays, où il entre dans la basilique Notre-Dame-de-l’Assomption de Nice. Il y restera un peu moins d’une demi-heure, période durant laquelle il s’attaque à 3 victimes. « À 8h54, une des victimes, qui succombera peu après à ses blessures, s’enfuit par le côté gauche de l’édifice. », avait relaté le procureur national antiterroriste en France, Jean-François Ricard. Eh bien, cette dernière est une femme âgée de 44 ans, d’origine brésilienne. Simone Barreto Silva, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, vivait en France depuis 30 ans et fut aide-soignante auprès des personnes âgées. Ce jeudi matin, cette maman célibataire de trois enfants était venue prier dans la basilique lorsqu’elle a été poignardée à plusieurs reprises par l’assaillant.
Elle a réussi à s’échapper de l’église et à trouver refuge dans un restaurant où elle va succomber quelques minutes plus tard, à ses blessures. Mais avant de rendre l’âme, elle a prononcé sa dernière phrase. « Dites à mes enfants que je les aime. », a confié Simone Barreto Silva en guise de son dernier mot sur terre. Cette femme croyante et tolérante, selon ses proches, est une ancienne danseuse de samba. Emblématique de la culture brésilienne, la samba est à la fois une musique et une danse populaire dans ce pays. La victime était également passionnée de cuisine, car elle avait fait une formation culinaire en 2018. À en croire toujours ses proches, la brésilienne avait toujours de bonne humeur. « Simone avait toujours le sourire, quelles que soient les circonstances, c’est une bonne vivante. », a témoigné une de ses amies, Myriam Touil.
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