Rappelons que la première session criminelle de l’année 2020-2021 de la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) s’est ouverte ce mardi 10 novembre. Cette ouverture a connu la condamnation d’un militaire et ancien agent du renseignement en Côte d’Ivoire. L’homme âgé de 46 ans, a écopé de 10 ans de prison ferme pour « faux en écriture publique et diffusion de fausses nouvelles ». En cause, le soldat ivoirien s’est fait établir une carte d’identité avec la complicité d’un gérant de bar à Parakou, dans le département du Borgou, au Nord du Bénin. Mieux, depuis son pays résident, le Bénin, après avoir fui son pays la Côte d’Ivoire à cause du changement de régime, c’est-à-dire l’arrivée du président ivoirien Alassane Dramane Ouattara au Pouvoir, le militaire a l’habitude de donner de fausses alertes relatives à des coups d’État.
Précipiter le traitement du dossier
Un jeu qu’il a toujours joué avec les pays de la sous-région, notamment la Côte d’Ivoire, le Niger et le Mali, où ça lui marchait. Le coup qui lui a été fatal cette fois-ci a été celui avec le Nigeria, où a échoué. Appréhendé par les autorités d’Abuja, il sera remis à celles de Porto-Novo. Il faut noter que le résultat de plusieurs fausses alertes de coup d’État données par le militaire ivoirien s’estime à plus de 60 millions de Francs CFA. L’accusé à la barre ce mardi, a nié les faits sans compter sur le ministère public représenté par le procureur spécial près la Cour, Gilbert Togbonon, qui lui a requis 10 de prison ferme. Une condamnation qui n’a pas été appréciée par l’un des avocats de l’accusé qui a jugé précipiter le traitement du dossier de leur client afin de le condamner.
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