Après les Pays-Bas, l’Irlande, la Grande-Bretagne, la Belgique, c’est le tour de la France. « Un cas de grippe aviaire a été détecté dans une animalerie en Haute-Corse. », a annoncé le ministre français de l’Agriculture et de l’Alimentation Julien Denormandie ce lundi 16 novembre, précisant que la France est « préparée à cela ». Selon ce dernier, lors d’un entretien pour Public Sénat-LCP-Le Figaro, l’influenza aviaire est aujourd’hui identifiée dans de nombreux foyer. « Depuis la Russie vers le Kazakhstan en passant par les Pays-Bas, l’Irlande, la Grande-Bretagne, la Belgique. Cela fait plusieurs mois que l’on s’est préparé à un éventuel cas en France. », explique-t-il. Il précise que cette grippe aviaire « n’implique aucun risque pour nos concitoyens qui consomment du poulet, du canard ou des œufs ». Cette détection a toutefois donné lieu à « l’euthanasie d’un élevage d’environ 200 à 300 poules » sur place.
25.000 volailles abattues au Pays-Bas
L’autorité vétérinaire danoise a annoncé ce lundi 16 novembre la découverte d’un premier foyer de grippe aviaire dans l’Ouest du pays et décrété l’abattage des 25.000 volailles ainsi qu’une pause des exportations d’œufs et de poulets hors Union Européenne (UE). « Un cheptel de poulets avec 25.000 bêtes à Randers va être abattu parce qu’il est touché par la grippe aviaire grave H5N8. », a indiqué Foedevarestyrelse dans un communiqué. Après l’apparition de foyers en Russie et au Kazakhstan cet été, l’épizootie, qui n’est pas dangereuse pour l’homme, a progressé récemment vers l’Europe de l’Ouest. En France, les volailles sont préventivement confinées dans 46 départements tandis que des foyers ont été détectés au Royaume-Uni et aux Pays-Bas.
Arrêt des exportations hors UE pendant au moins trois mois
L’agence danoise a établi une zone de 3 km autour de la ferme infectée, où toutes les volailles seront soumises à des restrictions spéciales, ainsi qu’une zone de 10 km avec un suivi intensif des oiseaux sauvages et des troupeaux de volailles. « Il est important qu’ils (les agriculteurs) protègent leurs volailles des oiseaux sauvages avec un abri et un toit. », a expliqué dans le communiqué John Larsen, le chef-vétérinaire. L’épidémie signifie l’arrêt des exportations de volaille et d’œufs vers des pays extérieurs à l’UE pendant au moins trois mois. C’est la deuxième épidémie animale à laquelle le Danemark fait face ces derniers mois. Début novembre, il a annoncé l’abattage des quelque 17 millions visons du pays (une population trois fois supérieure au nombre d’habitants) après la découverte d’une mutation du nouveau coronavirus chez ces mammifères pouvant éventuellement compromettre l’efficacité d’un prochain vaccin pour les humains.
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