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France – Coronavirus : Des conséquences économiques différentes du 1er confinement selon le rapport de l’INSEE

L’Institut National des Statistiques (INSEE) a rendu un rapport sur les conséquences financières du premier confinement en France. Ce confinement a eu des conséquences financières plus ou moins marquées selon les territoires du pays. « Les habitants les plus pauvres de France ont subi la plus forte dégradation de leur situation financière durant le premier confinement du printemps 2020, avec des différences marquées selon les territoires. », a rapporté ce jeudi 8 avril l’Institut National des Statistiques (INSEE). Ainsi, « parmi les 10% de ménages les plus modestes, 35% ont perçu une dégradation de leur situation financière lors du premier confinement, contre seulement 15,5% des ménages parmi les 10% les plus aisés. », selon l’étude de l’INSEE. En outre, « la situation financière s’est plus souvent dégradée dans les départements où le recours au chômage partiel ou technique total est plus fréquent entre mi-mars et mai. », a constaté l’INSEE. Géographiquement, c’est en Seine-Saint-Denis, département le plus pauvre de France, que la dégradation de la situation financière est ressentie par la partie la plus importante de la population, à 34% contre 23% en moyenne nationale. Plus généralement, l’Ile-de-France, les Hauts-de-France, le sud-est du pays ainsi que les Antilles ont davantage souffert que la moyenne. Dans le Sud-Est du pays, la dégradation est plus forte que la moyenne dans les départements « où le tourisme est particulièrement important dans l’économie locale » comme les Alpes-Maritimes, le Var, le Vaucluse et les Hautes-Alpes, mais aussi dans les Bouches-du-Rhône où une forte proportion de la population appartient aux 10% de français les plus pauvres.

L’Orne et le Finistère, moins touchés par le confinement 

À l’inverse, l’Orne et le Finistère en particulier, avec au plus 17% de situations financières dégradées, sont les départements les moins touchés par les répercussions économiques de ce premier confinement, comme le sont d’une manière générale les régions Bretagne, Pays-de-la-Loire, Nouvelle-Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté ainsi que les départements auvergnats. En outre, “dans les départements où la part des retraités est plus élevée, la situation financière des habitants s’est en général moins souvent dégradée qu’en moyenne nationale”, une situation qui concerne notamment l’Orne, les Hautes-Pyrénées, les Côtes d’Armor ou encore l’Aveyron. En région parisienne, « le recours massif au télétravail exclusif a pu limiter les baisses de revenu » dans les départements aisés des Hauts-de-Seine, des Yvelines et à Paris intra muros, une situation « différente de l’Est francilien » (Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne et Seine-et-Marne). Au niveau national, la part du recours au télétravail exclusif a énormément varié selon les départements, allant de seulement 8% dans l’Orne à 65% dans Paris intra-muros, selon le rapport. Enfin, les conséquences financières de la crise paraissent d’une manière générale « peu liées à la situation sanitaire » de chaque département, relève encore l’INSEE.

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