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CEDEAO – coups d’État : Le Bénin demande la révision du Pacte additionnel de la Communauté sur la démocratie

Photo : Le ministre béninois des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, à Cotonou, vendredi 17 septembre


En marche au Bénin depuis le lendemain de la Conférence des Forces Vives de la Nation en 1990, l’ordre constitutionnel remet en scène l’ordre décadent des années 1960-1970 dans l’espace de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) : coups d’État. Porto-Novo ne voit pas cela d’un bon œil. Le locataire du Palais de La Marina, à Cotonou, la capitale économique du Bénin, et son gouvernement donnent déjà des approches de solutions pour mettre fin à cette situation honteuse pour la Démocratie africaine, notamment celle occidentale. Au regard de la pandémie de la rupture des ordres constitutionnels dans la sous-région ouest-africaine, avec les variants guinéen et le malien, les chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) se sont réunit en Session extraordinaire la semaine dernière. C’était dans la capitale du pays en exercice de la présidence de l’organisation, à savoir Accra, au Ghana. Ce qui explique la participation du Bénin à travers son ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. De retour donc de la capitale ghanéenne, le chef de la diplomatie béninoise a fait le point de la participation du Bénin à cette réunion sous-régionale sur la Guinée et le Mali. Au siège du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération (MAEC), le patron de la maison a rencontré, vendredi 17 septembre, les professionnels des médias béninois. Devant le crachoir, Aurélien Agbénonci a fait savoir que le pays que dirige le président Patrice Talon depuis le 6 avril 2016, a exprimé son souhait sur la révision du Pacte additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et de la bonne gouvernance.

« C’est la position du Bénin. »

Aurélien Agbénonci

À en croire le diplomate béninois, c’est la seule prise de mesures claires en amont comme en aval qui puisse prévenir les situations qui conduisent aujourd’hui aux coups d’État. Elle empêcherait aussi, toujours selon l’autorité béninoise, que ces coups de caserne aient lieu au sein de la Communauté. « C’est la position du Bénin. », a déclaré Aurélien Agbénonci. Face aux hommes et femmes du quatrième Pouvoir, le ministre béninois des Affaires Étrangères et de la Coopération va loin dans son exercice et affirme que ces mesures portent notamment sur des questions de gouvernance interne. Car, continue-t-il, il est important de s’interroger sur les causes qui conduisent à la rupture de l’ordre constitutionnel dans certains pays de la sous-région. « J’ai été heureux qu’elle ait été exprimée par plusieurs chefs d’État présents à cette réunion, à savoir que le Pacte additionnel de la CEDEAO sur la Démocratie et la bonne gouvernance fasse l’objet d’un examen attentif, d’une mise à jour, mais aussi de dispositions permettant de l’appliquer sans complaisance. », a partagé Aurélien Agbénonci. Le béninois est certain qu’une fois la position de son pays est adoptée à l’unanimité des autres de la CEDEAO, le Pacte additionnel de la Communauté serait ainsi non seulement renforcé, mais surtout va permettre d’éviter que des images noires de ces actes regrettables s’affichent à l’avenir dans l’espace communautaire. « Le Bénin condamne la rupture dans les ordres constitutionnels dans nos pays ! », a lancé Aurélien Agbénonci. Pour terminer sa tâche républicaine, il est revenu dans le collectif. « Le Bénin soutient l’ensemble des décisions qui ont été prises par les chefs d’État et de Gouvernement présents à ce Sommet. », a conclure le ministre béninois des Affaires Étrangères et de la Coopération.

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