Photo : Le président béninois Patrice Talon (D) et son ministre des Affaires Étrangères, Aurélien Agbenonci, à La Marina
Les efforts inlassables de l’État du Bénin sous la gouvernance Talon, notamment sur la protection et la promotion des droits humains, mais aussi et surtout sur la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption et l’impunité, viennent d’être reconnus au plan international. En effet, à l’issue des élections qui se sont déroulées au siège des Nations Unies, à New-York, hier, jeudi 14 octobre, le Bénin a été élu membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies. Un nouveau mandat de deux ans allant de 2022 à 2024. Il faut noter que presqu’à l’unanimité, les membres de l’Assemblée Générale des Nations-Unies ont dit oui à l’entrée du Bénin dans ce Conseil. En cause, sur 193 votants, 189 ont voté Pour, 03 Contre et une (01) abstention. « Un plébiscite obtenu de l’ensemble de la communauté internationale, avec le meilleur score des votes. », a commenté Porto-Novo prenant un engagement fort. « Le Bénin va s’employer à promouvoir et à faciliter activement toutes les initiatives qui concourent à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) qui constitue le moyen le plus concret et le plus sûr de respect des droits de la personne. », soutient La Marina, à Cotonou, la capitale économique du pays.
Suivant l’adresse du président béninois Patrice Talon à la 76ème Session de l’Assemblée Générale des Nations-Unies, prononcée par la Vice-présidente, Mariam Chabi Talata épouse Zimé Yerima, l’exécutif béninois voit dans la période du mandat, un rendez-vous qui permet d’échanger expériences et connaissances en matière de protection et de promotion des droits de l’Homme. « Le mandat du Bénin au sein dudit Conseil au titre de cette période reste l’occasion pour le pays de partager ses expériences de protection et de promotion des droits humains et de s’enrichir de celles des autres membres de Nations-Unies dans le cadre d’échanges enrichissants et mutuellement féconds. », a réagi le gouvernement Talon 2. À en croire l’État béninois, durant les deux ans, le Bénin va, entre autres, s’investir dans la poursuite de la promotion de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption ainsi que dans la mobilisation, à travers différentes stratégies, des ressources devant permettre aux populations les plus vulnérables d’avoir accès à : un système alimentaire adéquat, une éducation de qualité, des soins de santé qui protègent les plus démunis, l’eau potable, l’énergie…etc. Soulignons que le Bénin retrouve le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies après son exercice au titre de la période 2012-2014 sous le précédent gouvernement de l’ex-chef de l’État Thomas Boni Yayi (2006-2016). Il convient de rappeler que le Conseil des Droits de l’Homme est composé de 47 États membre élus directement au scrutin secret à la majorité des membres de l’Assemblée Générale des Nations-Unies. Ces derniers tiennent compte de la contribution des États candidats à la promotion et à la protection des droits de l’Homme, ainsi que des engagements qu’ils ont pris volontairement à cet égard.
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