Trois lettres et beaucoup de bruit. Le pronom neutre « iel » a fait son entrée dans Le Petit Robert et il est déjà loin de plaire à tout le monde en France. Même le ministre français de l’Éducation nationale a dénoncé cette initiative du dictionnaire hier, mardi 16 novembre. « L’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. », a déclaré Jean-Michel Blanquer sur Twitter. C’est le député LREM de l’Indre François Jolivet qui a envoyé la première salve du jour sur Twitter, estimant que les auteurs de ces « mots » étaient les militants d’une cause « qui n’a rien de français ». Il a également annoncé avoir adressé un courrier à l’Académie française. À noter que cette dernière ne peut agir sur les décisions prises par Le Petit Robert pour son contenu. Une heure plus tard, Jean-Michel Blanquer, en dénonçant que « l’écriture inclusive n’est pas l’avenir de la langue française. », a soutenu le député français, « Alors même que nos élèves sont justement en train de consolider leurs savoirs fondamentaux, ils ne sauraient avoir cela pour référence. », a dit le ministre français de l’Éducation.
Il faut dire que « iel », néo-pronom neutre, est une contraction de « il » et « elle » (il peut s’écrire ‘iels’, ‘ielle’ ou ‘ielles’). « C’est un pronom personnel sujet de la troisième personne du singulier et du pluriel, employé pour évoquer une personne quel que soit son genre. L’usage du pronom iel dans la communication inclusive (sic). », explique Le Petit Robert. « On a constaté que ce mot prenait de l’ampleur et nous l’avons intégré. », explique au Figaro, lexicographe dudit dictionnaire, Marie-Hélène Drivaud. « Iel » doit passer par une période probatoire, mais selon le quotidien français, le pronom devait rejoindre les colonnes du dictionnaire web avant d’intégrer l’édition papier de 2022. Il convient de noter que « iel » a été ajouté « courant octobre 2021, en même temps que ‘vaccinodrome’, ‘antivax’ ou encore ‘pass sanitaire’ ». La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ici à Porto-Novo attendent de voir si les autorités françaises le laisseront naître dans l’édition papier l’année prochaine ou elles le tueront dans l’œuf. Wait and see !
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