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Côte d’Ivoire : L’ancien prisonnier Charles Blé Goudé retourne à la CPI

Photo : L’ancien ministre ivoirien Charles Blé Goudé


Ce lundi 13 décembre, l’ancien ministre ivoirien Charles Blé Goudé sera de nouveau devant les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI). Problème ? L’un des plus fidèles de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, avec qui il a passé 10 en détention provisoire à la CPI, y retourne pour réclamer des compensations pour « erreur judiciaire ». Charles Blé Goudé, définitivement acquitté le 31 mars dernier de crimes contre l’humanité commis lors de la crise postélectorale de 2010 en Côte d’Ivoire, affirme avoir été victime d’une erreur judiciaire. L’ivoirien réclame à la Cour des Pays-Bas, 819 300 euros, soit environ 532 545 000 de Francs CFA de compensations pour les années passées en détention préventive depuis son transfèrement d’Abidjan, en Côte d’Ivoire à La Haye, aux Pays-Bas, le 22 mars 2014. Argument ? D’après le protéger de Gbagbo, « s’il n’avait pas passé ses années les plus productives en détention » pour une affaire « entachant irréversiblement sa réputation », sa carrière politique était promise à un bel avenir.

195 000 de Francs CFA par journée passée

Le président du Congrès panafricain pour la Justice et l’Égalité des Peuples (COJEP) avance qu’il a passées « des années à des milliers de kilomètres de sa famille », et « sans revenus. », ajoute Charles Blé Goudé. L’ancien chef des Jeunes patriotes réclame donc plus de 819 000 euros (532 350 000 FCFA), soit 300 euros (195 000 de Francs CFA) par journée passée dans la prison de Scheveningen, ou à défaut 381 900 euros, soit 248 235 000 de Francs CFA depuis que le procureur a bouclé la présentation de ses témoins, début 2018. Reste à savoir si l’ivoirien va réussir dans cette démarche là où les anciens prisonniers rd-congolais de la CPI, le milicien Mathieu Ngudjolo et l’ex-vice-président Jean-Pierre Bemba, ont échoué. La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ici à Porto-Novo, sont dans Wait and see. Parce que si les juges avaient acquitté les deux responsables ivoiriens, ils ont aussi reconnu les violences perpétrées en Côte d’Ivoire.

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