Cette fois encore, le couperet va tomber. En pleine vague de variant Omicron et alors que la troisième dose de vaccin contre le Coronavirus le est désormais proposée depuis plus de six semaines à tous les adultes en France, une première échéance se présente ce week-end. À partir de ce samedi 15 janvier, entre 500.000 et 700.000 personnes qui n’ont pas fait leur rappel de vaccin contre le Covid-19 risquent théoriquement de voir leur pass sanitaire désactivé, selon le ministre français de la Santé. Un chiffre qui est probablement surestimé, a toutefois nuancé l’autorité sanitaire le mercredi 12 janvier. « On a à peu près entre 500 et 700.000 (personnes) qui, il y a deux jours n’avaient pas encore reçu leur rappel. », a déclaré Olivier Véran, en soulignant toutefois que le nombre de pass désactivés à cette date-butoir serait sans doute inférieur. « Parmi eux, il y en a un nombre conséquent qui ont présenté une infection et qui n’ont pas encore mis la preuve de leur infection dans leur système Tous Anti Covid, ce qui prolonge la validité de leur pass. », a-t-il ajouté.
Un précédent encourageant mi-décembre
La veille, le ministère français de la Santé avait estimé ce nombre à un maximum de 800.000, en indiquant également qu’il était « probablement surestimé ». Fin novembre, en ouvrant le rappel de vaccin à tous les majeurs, le gouvernement français avait annoncé qu’il serait nécessaire pour prolonger le pass sanitaire (lequel sera bientôt remplacé par un pass vaccinal). Faute de rappel ou de certificat de rétablissement, le pass pourra être désactivé à partir de ce samedi 15 janvier. Cela ne veut pas dire que le rappel doit forcément avoir été fait avant cette date, qui correspond simplement à l’entrée en vigueur du mécanisme: à compter de samedi, le pass sera désactivé pour les personnes n’ayant pas eu une dose de rappel au maximum 7 mois après la dernière injection. Une date butoir qui peut être facilement obtenue grâce à un outil mis en ligne par le gouvernement sur le site de l’assurance maladie.
Pour les plus de 65 ans et les personnes souffrant de comorbidité, qui ont eu accès au rappel dès septembre, cette date-butoir était le 15 décembre. « À la mi-décembre, les gens étaient inquiets (…), et en fait vous n’avez pas entendu parler de pass qui sautent. », a relativisé à ce propos Olivier Véran. Selon lui, 98% des personnes vaccinées de plus de 65 ans ont fait leur rappel sept mois après leur dernière injection. Cette proportion est de « près de 90% » trois mois après la dernière injection. « Le taux d’acceptabilité du rappel est énorme. », a encore assuré le ministre français de la Santé, selon qui « le rappel est la règle, le non-rappel est l’exception ». Il convient de noter que pour l’heure, 29,5 millions de personnes ont reçu, en France, leur rappel depuis l’ouverture de la campagne le mercredi 1er septembre dernier puis son élargissement progressif à tous les majeurs.
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