Photo : Christiane Taubira, officialisant sa candidature à l’Élysée, à Lyon, ce samedi 15 janvier
C’est confirmé. Ce samedi 15 janvier, comme elle l’avait promis, Christiane Taubira est venue apporter des éclaircissements quant à sa candidature à la présidentielle française d’avril prochain qu’elle envisageait il y a un mois. C’est à Lyon, dans la matinée, que l’ancienne garde des Sceaux française a confirmé qu’elle était « candidate à la présidence de la république », en passant par la primaire populaire. Elle s’est prononcée pour une « grande démocratie débarrassée de fantasmes monarchiques » et d’un « gouvernement qui vous respecte ». Elle a donné plusieurs axes prioritaires dont la jeunesse, la justice sociale, la santé et l’écologie.
Christiane Taubira propose par exemple un revenu de 800 euros par mois pendant cinq ans pour les jeunes ainsi que la revalorisation du Smic. « Je convoquerai une conférence sur les salaires pour les revaloriser. », a-t-elle annoncé. Philosophiquement, elle souhaite être la candidate « de l’espoir » face « à la haine ». Pendant que le PS dénonce « une candidature de plus ». Sur BFMTV, la porte-parole du Parti Socialiste a immédiatement critiqué cette candidature. « Quand j’entends son discours, j’ai l’impression d’entendre le programme d’Anne Hidalgo, elle ne représente qu’elle-même. », a pointé Cécile Hervieu. Elle dénonce « une candidature de plus à gauche » et ne voit « a priori » pas de dialogue entre les deux candidates. « C’est déloyal. », a-t-elle encore pointé, lui rappelant sa candidature en 2002 face à Lionel Jospin qui n’avait pas réussi à accéder au second tour. La primaire populaire est une organisation citoyenne qui milite pour l’union de la gauche et qui compte déjà plus de 120.000 inscrits pour le vote qui sera organisé du jeudi 27 au dimanche 30 janvier.
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