Photo : La Direction Générale de Sécurité Intérieure (DGSI), en France
C’est par une annonce du parquet national antiterroriste français, que la douloureuse nouvelle a été donnée ce jour. Le mardi 8 février, le terrorisme a encore fait parler de lui dans une attaque jihadiste dans la zone frontalière bénino-burkinabè à quelques encablures du parc naturel transfrontalier rependu sur les territoires béninois, burkinabè et nigérien. Cette attaque, non encore revendiquée par aucun groupe terroriste installé dans le sahel depuis plusieurs années, a enregistré un bilan macabre de six (06) morts, selon les autorités françaises. Justement, au rang de ses victimes, figure un ressortissant français qui a été tué dans cette attaque attribuée à des jihadistes présumés. D’où l’annonce, ce jeudi 10 février, du parquet national antiterroriste français de « l’ouverture d’une enquête du chef d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste, après la mort d’un français âgé de 50 ans, au Bénin ».
La DGSI est chargée de l’enquête
À en croire Paris, c’est la Direction Générale de Sécurité Intérieure (DGSI) sous la tutelle du Ministère français de l’Intérieur qui est chargée de cette enquête qui, certainement, aura besoin d’une collaboration sécuritaire de son homologue béninois, le Ministère de l’Intérieur et de la Sécurité Publique (MISP). Notons que cette énième attaque terroriste du mardi dans notre pays, qui relance de plus belle la question de l’insécurité dans le sud du Sahara, notamment en Afrique de l’Ouest, a fait également cinq morts dans le rang des gardes forestiers et un militaire, et une dizaine de blessés. Selon les autorités sécuritaires françaises, le militaire en question, est la victime française qui est, en effet, un ancien militaire formateur des gardes forestiers. Du côté de Porto-Novo, la situation est suivie de très près.
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