Photo : Le président français, Emmanuel Macron, au Champs-de-Mars, ce dimanche 24 avril
Avec 58,5%, les français ont renouvelé leur confiance à leur président sortant. Emmanuel Macron a été réélu président de la République française, ce dimanche 24 avril devançant comme en 2017, sa rivale Marine Le Pen (41,5%) qui échoue pour la troisième fois à la porte de l’Élysée, dont deux consécutive face à Emmanuel Macron. Ce dernier a célébré cette deuxième victoire successive sur le Champs-de-Mars, à Paris dans le septième (7ème) arrondissement de la capitale française où il s’est adressé à ses concitoyens. Dans ses déclarations, l’ancien nouveau président fait volte-face de son annonce d’il y a quelques semaines. Jugé peu présent sur la campagne du premier tour, Emmanuel Macron a accéléré la cadence à l’entre-deux-tours. Dans les médias, comme au cours de ses déplacements sur le terrain, il a joué la carte de la compréhension et de la pédagogie face aux mécontents et aux déçus, tout en décryptant ses ambitions pour les cinq années à venir. Contrairement à ce soir, son nouveau mandat ne devrait pas marquer de rupture profonde avec le précédent. S’il a reconnu quelques rares échecs, Emmanuel Macron avait annoncé dès la présentation de son programme mi-mars à Aubervilliers qu’il souhaitait « poursuivre ce qui a été commencé » sur certaines thématiques, dont le marché du travail.
Le projet de la réforme des retraites n’est pas enterré : le candidat Macron a ressorti une version modifiée, mais d’ores et déjà critiquée. Il a aussi proposé la mise en place d’une prime pour les travailleurs pouvant aller jusqu’à 6000 euros ainsi qu’un chèque alimentaire pour les ménages modestes, afin de répondre aux préoccupations des français sur le pouvoir d’achat, thème majeur de la campagne. Mais le ton a changé ce dimanche soir. « Cette ère nouvelle ne sera pas dans la continuité du quinquennat qui s’achève. », a déclaré Emmanuel Macron. Quid du social, pour un président jugé trop à droite par une partie de l’électorat ? La réponse n’est pas à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » ici à Porto-Novo. Emmanuel Macron défend désormais un versement « à la source » pour plusieurs aides, mais sa volonté de conditionner le versement du RSA à « une activité effective qui permet l’insertion » a crispé. Sur la question environnementale, peu présente dans la campagne malgré l’urgence climatique, Emmanuel Macron est partisan d’un mix énergétique entre le nucléaire et les énergies renouvelables. Il s’est engagé à nommer un Premier ministre ou une Première ministre « directement chargé de la planification écologique ».
« La politique que je mènerai dans les cinq ans à venir sera écologique ou ne sera pas. », avait-il martelé à Marseille le samedi 16 avril. L’engagement est pris. Il faut noter que sur la liste des personnalités françaises susceptibles d’être le chef du gouvernement du deuxième quinquennat de la gouvernance Macron, Christine Lagarde est en tête avec 28% d’estimation suivie de Bruno Le Maire avec 11%.
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