Photo : Le président béninois, Patrice Talon, à Cotonou, ce mardi 26 avril
Fin semaine dernière, le Porte-parole du gouvernement béninois et Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement avait annoncé les couleurs pour l’importante rencontre de ce jour qui s’ouvre au Palais de La Marina, à Cotonou, la capitale économique du pays. Il s’agit bien de la première session ordinaire de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives de l’année 2022 synonyme de la rencontre Gouvernement – Syndicats, ce mardi 26 avril, à la Présidence. « Les partenaires sociaux qui sont invités, s’ils ont d’autres préoccupations, il leur sera loisible de solliciter son (le chef de l’État Patrice Talon Ndlr) attention. », avait soigné Wilfried Léandre Houngbédji, lors de la rencontre d’échange avec les médias, le vendredi 22 avril. Il faut préciser qu’avant le démarrage proprement dite des travaux, un tête-à-tête s’est tenu ce matin entre l’exécutif et les défenseurs des droits des travailleurs béninois. C’est le chef du gouvernement, le président Patrice Talon, lui-même, assisté d’une équipe exécutive avec à sa tête la ministre du Travail et de la Fonction Publique, Adidjatou Mathys, qui a dirigé les échanges de cette rencontre au regard de son attention. Le Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) sur la table de vérité pour connaître la Rupture et le Nouveau Départ.
En effet, avec les Centrales et Confédérations syndicales, ainsi que deux organismes des employeurs, Patrice Talon veut discuter de la revalorisation des salaires. Simplement, du SMIG. Ça tient à cœur au chef de l’État pour avoir fait la promesse à l’occasion de la présidentielle d’augmenter le salaire des béninois et l’inscrire dans le Programme d’Actions du Gouvernement deuxième quinquennat (PAG 2). Pour les partenaires sociaux, le SMIG doit évoluer du plancher depuis huit ans. Le souhait du Secrétaire Général de la COSI-Bénin est clair. « Les salaires n’ont pas augmenté depuis 2011, le SMIG depuis 2014. », a d’abord souligné Noël Chadaré. « Les espérances, on veut plus que les 30% du plancher. Nos attentes ne seraient pas comblées si c’est en deçà de cela. », a exprimé le SG/COSI-Bénin, émettant le vœu de voir les 40.000 FCFA le plafond actuel du SMIG passer à 60.000 FCFA. Au terme de cette rencontre hautement sociale, le gouvernement Talon 2 a augmenté le SMIG de 12.000 FCFA qui passe désormais de 40.000 à 52.000 FCFA au Bénin. Il convient de noter que la première session ordinaire de la Commission Nationale de Concertation, de Consultation et de Négociations collectives de l’année 2022 prendra fin le jeudi 28 avril, prochain.
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