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Anniversaire du président et gestion d’État : Ce que Patrice Talon n’a pas réussi malgré son courage depuis 2016 à ce jour

Photo : Le président béninois, Patrice Talon


Jeudi 1er mai 1958 – dimanche 1er mai 2022. Le chef de l’État béninois, Patrice Talon, a exactement soixante-quatre (64) ans, ce jour. Nous sommes le 1er mai. C’est la journée des travailleurs. Au Bénin, c’est une journée de double fête pour le président de la République : anniversaire et gestion d’État. Fêter la naissance et fêter le travail. Pour la première, c’est une évidence, Dieu a accompli son travail sans faille dans la vie de Patrice Talon, de sa naissance à quand il travaillait durement pour faire fortune dans la filière des intrants agricoles dans les années 1980, puis de l’égrenage du coton au Bénin au cours des années 1990 et 2000. Et surtout de le passer d’homme d’affaires à homme d’État, président de la République depuis le mercredi 6 avril 2016. Dieu a incontestablement réussi tout dans l’existence de ce digne fils de Ouidah. Depuis son retour donc de Porto-Novo, la capitale du Bénin, ce mercredi-là, où il a réussi à mettre dans l’esprit de tout le peuple béninois qu’« on peut faire le job (gestion d’État ndrl) en cinq ans » (ce qui ne signifie pas de faire un seul mandat de cinq ans non-renouvelable), Patrice Talon s’est enfermé à la Présidence. Qu’est-ce qu’il y fait ? Il y travaille avec grand soin.

Grâce à son courage

Pour sortir la tête au Palais de La Marina, à Cotonou, la capitale économique béninoise, ce n’est qu’après huit mois, soit en décembre. Le lundi 26 décembre, plus précisément, le président béninois sort son travail ; un document de politique de développement durable du Bénin inspiré de ses prénoms (Patrice Athanase Guillaume) : Programme d’Actions du Gouvernement (PAG). Dans son désir immodéré de gloire avec en germe, le « Bénin Révélé », il attaque les sujets liés au développement du pays et en faire une Nation prospère et de mieux-être. La lutte contre la corruption ; la levée de l’immunité de trois députés à l’Assemblée nationale ; la proposition d’amendement à la Constitution ; l’exécution du PAG ; l’assainissement des finances publiques ; la fourniture de l’eau et de l’électricité aux béninois ; les cantines scolaires et bien évidemment l’asphaltage. Ce jour 1er mai 2022, c’est le moment idéal pour dire en vérité au chef de la Rupture, ce qui n’a pas connu de Nouveau Départ dans la vie de ses concitoyens, après six de sa gouvernance. Il est clair pour tout le monde entier que le gouvernement du Bénin a enregistré des avancées notables, tangibles et inégalables voir incomparable en moins d’un quinquennat grâce à l’impulsion, la dynamique et le courage de son chef.

Chez nos voisins

Mais Patrice Talon n’a pas trouvé le courage, acceptons le dire ainsi, pour concrétiser une réforme à la hauteur de cette sale habitude de ses compatriotes : conduite sur la chaussée des motocyclistes, non-port de casque et moto sans plaque. De l’intérieur du pays jusqu’au-delà de ses frontières, l’augmentation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) de 40.000 FCFA à 52.000 FCFA pour les travailleurs, a été planétairement applaudie. Mais faut-il que ces derniers restent en vie pour bénéficier des bienfaits de cette satisfaction sociale inédite. Chez nos voisins du Sud-ouest, où les togolais indiquent la gestion d’État de Patrice Talon dans le secteur du Travail et de la Fonction Publique à leur président Faure Essozimna Gnassingbé, il est impossible voir impensable de sortir sa moto dans la circulation sans plaque, sans casque et de remorquer deux passagers sur une seule moto. Le respect des feux tricolores, n’en parlons plus à Lomé. À Porto-Novo, non seulement cela n’est pas le cas, mais c’est aussi et surtout accompagné d’injures publiques « atôwé yômin, anonwé yômin, adoumii » : une infraction, selon le Code Pénal en vigueur en République du Bénin. Mais son application est zéro. Une police civique et morale s’impose vue que le Nouveau Programme d’Études (NPE) forme au jour le jour des générations injurieuses professionnelles.

Épargner de la cherté

Ces derniers, en plus de cette simplicité d’injurier publiquement, leur habillement laisse à désirer : taille du pantalon sous les fesses (hommes), présentation sensiblement égale à nue (femmes). Les béninois, sont-ils aussi têtus jusqu’au point de défier l’entêtement de Patrice Talon ? Si tel serait malheureusement le cas, eh bien, la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », proposent leur solution. Pour les motocyclistes qui refusent délibérément de passer sur les pistes cyclables, il faut que les policiers soient instruits pour une saisie définitive de la moto qui sera consignée à la vente aux enchères. Plus besoin de verbaliser l’usager. Une chose est certaine, connaissant le béninois, il ne va plus acheter une autre moto et passer sur la chaussée. Pour les hommes et femmes qui circulent à moitié-nue, la police les interpelle puis les met à la disposition du Ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP). À travers l’État, le MAEP va les déployer sur différents sites de production alimentaire nationalement créés. La Vallée de l’Ouémé est là avec ses ressources en grenier mondial non encore exploitées. Ce faisant, le Bénin sera épargné de la cherté de la vie. Inutile de les envoyer en prison pour les nourrir pour rien.

Apprécier afin de réussir

Ce ne sont que des propositions et sachant que nous sommes bien suivis personnellement par le chef de l’État, le président Patrice Talon saura apprécier afin de réussir sur ce plan avant de vouloir quitter le Pouvoir. Car chaque béninoise et chaque béninois se posent de question, à savoir, si celui qui viendra après Patrice Talon, serait comme lui pour que notre pays puisse continuer sur cette lancée de son développement durable ? Parce que le béninois a déjà changé d’habitudes face à la chose publique, ne reste ce qu’en pensant à Porto-Novo ; c’est-à-dire à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). La réponse n’est certainement pas pour tout de suite, mais les doigts sont croisés jusqu’en 2026 ! Sauf si le peuple béninois arrivait à faire quelque chose à son Palais des Gouverneurs pour que le développeur-né reste après 2026. Wait and see !

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