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Roland Garros : Rafael Nadal, Roi dans son château de la terre battue, monte au 14è trône

Photo : Rafael Nadal célèbre sa victoire lors de la finale de Roland-Garros, à Paris, ce dimanche 5 juin


Il n’aura pas fallu plus de trois sets. Et à la fin, c’est Rafael Nadal qui gagne. L’espagnol de 36 ans, invaincu en finale du tournoi parisien, a remporté son 14è titre à Roland-Garros en battant le norvégien Casper Ruud (6-3, 6-3, 6-0), ce dimanche 5 juin. Malgré le syndrome de Müller-Weiss qui le fait souffrir (une pathologie rare qui affecte son pied gauche), le Majorquin s’est défait en seulement trois sets de Casper Ruud, 23 ans et N°8 mondial. « Je vais me battre pour continuer. », a déclaré le tennisman en parlant de l’incertitude qui entoure la suite de sa carrière. Avec cette 14è victoire sur la terre battue du tournoi de la capitale française, Rafael Nadal remporte son 22è titre du Grand Chelem, devançant Rodger Federer et Novak Djokovic qui cumulent tous les deux 20 victoires. L’espagnol est également devenu le vainqueur le plus âgé de l’histoire sur la terre battue parisienne. La mainmise de Rafael Nadal sur le Grand Chelem parisien est sans égale. Sur leur terrain de jeu favori, Djokovic, à l’Open d’Australie, et Federer, à Wimbledon, ne se sont imposés respectivement « que » neuf et huit fois.

Phénoménal

Après une première partie de tournoi tranquille, Nadal est sorti victorieux d’une deuxième semaine éreintante. Avant la finale contre Ruud, il a bataillé plus de quatre heures contre Félix-Auger Aliassime (N°9) en huitièmes de finale et Djokovic en quarts, puis a sué à grosses gouttes pendant plus de trois heures dans la touffeur du Central contre Alexander Zverev en demi-finales, avant l’abandon du N°3 mondial, cheville droite tordue. Dimanche après-midi face à Ruud, sous un ciel lourd, mais avec le toit ouvert, le maître des lieux a pris le meilleur départ en breakant d’entrée et en empochant le premier set en une quarantaine de minutes, même sans déployer son meilleur jeu. Phénoménal. Sa domination n’a fait que s’accentuer au fur et à mesure que le temps s’est dégagé, et que le soleil a réchauffé l’ocre parisienne et ainsi favorisé son lift dévastateur en coup droit. Dans la deuxième manche, le norvégien de 23 ans a bien pris les devants 3 jeux à 1, mais son avance a fondu en quelques minutes. Nadal lui a infligé à partir de là, un cinglant 10-0, jusqu’à s’imposer en 2h18, dix-sept ans jour pour jour après son premier sacre en 2005.

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