Photo : Le président français, Emmanuel Macron
C’est un vrai casse-tête diplomatique et logistique. Au moment où le monde rendra un dernier hommage à la reine d’Angleterre, l’Organisation des Nations Unies (ONU) sera, à New York, en pleine Assemblée Générale (AG). To be or not to be aux funérailles de la reine ? C’est la question à laquelle Emmanuel Macron va devoir répondre. Comme de nombreux chefs d’État le locataire de l’Élysée a pour l’instant prévu d’être à New York, aux États-Unis, le lundi 19 septembre prochain, jour des obsèques de la reine Elizabeth II, décédée le jeudi 8 septembre, pour prendre la parole à l’ONU. Le Secrétaire Général des Nations Unies, Antonio Guterres, a d’ores et déjà indiqué qu’il ne pourrait modifier le calendrier de l’Organisation qui tient, ici, sa première AG en « présentiel » depuis la pandémie de Covid-19. Alors, dans ce cas, comment faire ? Il va falloir choisir, ou trouver des trésors de logistique.
Que fera Macron ?
De nombreux dirigeants du monde ont déjà annoncé leur venue à̀ Londres, ce jour-là̀, comme le président du Conseil Européen, Charles Michel ; le président américain, Joe Biden ; le turc, Recep Tayyip Erdogan et la Première ministre de Nouvelle Zélande, Jacinda Ardern, dont la défunte reine était le chef de l’État. On imagine mal le président français faire l’impasse. Emmanuel Macron qui a rapidement salué la mémoire d’« une amie » de la France après l’annonce du décès d’Elizabeth II. À en croire les informations publiées par Le JDD, ce dimanche 11 septembre, le président de le dirigeant français avait déjà prévu un aller-retour rapide aux États-Unis. Le plus jeune président de l’histoire politique française réélu en avril dernier, devait arriver à̀ New York, le dimanche 18 septembre au soir, rencontrer nombre d’homologues le lendemain (au cours de rencontres bilatérales ou d’échanges informels), puis prononcer son premier discours de nouveau mandat devant l’ONU, le mardi 20 septembre.
Un programme peu compatible
Emmanuel Macron avait prévu, enfin, de revenir, le mercredi 21 septembre, à Paris pour le traditionnel Conseil des ministres. Un programme bien peu compatible avec une cérémonie organisée en plein cœur de Londres. L’Élysée fait toutefois savoir qu’Emmanuel Macron est « tout disposé », selon le récit du Journal du Dimanche, à bouleverser son agenda pour se rendre à l’abbaye de Westminster, lundi 19 septembre. « La logistique suivra. », indique la présidence française. Reste une question diplomatique, si le chef de l’État français ne peut pas assumer les deux événements : Quel événement privilégier ? Est-il préférable d’assister à l’ultime hommage rendu à celle, connue de tous, qui aura régné 70 ans sur le Royaume-Uni ? Ou faut-il se consacrer aux discussions sur la marche du monde, en temps de crises, en rejoignant New York sans passer par la case londonienne ? That is the question. Ici à Porto-Novo, à la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », c’est le wait and see !
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