Photo : Un rorqual de 17 mètres échoué sur la plage de Treguennec, dans le Finistère, En France, le samedi 10 septembre
Le premier s’était échoué sur l’île de Sein le vendredi 2 septembre, le second sur une plage de Tréguennec dans le Finistère, le samedi 10 septembre. Ce dernier était en cours d’évacuation, ce lundi 12 septembre tandis que celui de l’île de Sein n’avait toujours pas bougé, a indiqué la préfecture, alors que les causes de leur mort restent inconnues. « Les équipes du Parc naturel marin d’Iroise procédaient ce lundi à des prélèvements scientifiques avant que le corps de l’animal ne soit découpé pour être évacué par voie terrestre vers un centre d’équarrissage. », a précisé la préfecture dans un communiqué. La carcasse du rorqual, échoué sur la plage de Kermabec à Tréguennec depuis samedi (Photo à la Une), mesure 17 mètres et présente un « amaigrissement important », selon la même source. Rappelons qu’un autre rorqual, de 19 mètres et 25 tonnes, s’est échoué le vendredi 2 septembre sur un îlot difficile d’accès de l’île de Sein, toujours en France. Il n’a pas pu être remorqué ni découpé sur place et était toujours échoué lundi malgré les grandes marées du week-end.
Quatre rorquals s’étaient échoués sur les côtes bretonnes à l’été 2019
« La zone au large du Finistère est assez connue pour être fréquentée par des rorquals. », a expliqué Philippe Le Niliot, Directeur adjoint en charge de l’ingénierie au Parc naturel marin d’Iroise. « Ils y restent un petit moment pour se nourrir, pour reconstituer leurs réserves. », a-t-il ajouté. « C’est normal que des animaux meurent à l’endroit où ils sont. », a développé l’écologue, rappelant que quatre rorquals s’étaient échoués sur les côtes bretonnes à l’été 2019. Ces cétacés peuvent mourir notamment de collision avec un navire, de maladies ou en absorbant des déchets plastiques ou des produits polluants. La présence éventuelle de virus va également être recherchée, comme la grippe aviaire « qui peut être transmissible aux mammifères marins », selon Philippe Le Niliot. Ce virus décime actuellement des colonies entières d’oiseaux marins, notamment les Fous de Bassan. « Il nous faudra plusieurs semaines pour savoir les causes de la mort de ces cétacés. », a indiqué le Directeur adjoint en charge de l’ingénierie au Parc naturel marin d’Iroise.
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