Photo : L’ancien président américain, Donald Trump
Hier, jeudi 13 octobre, l’ancien président américain sait qu’il est cité dans les événements inédits liés à la présidentielle de 2020, à savoir l’assaut du Capitole, le mercredi 6 janvier 2021. C’est le principal résultat de la dernière audition de la commission parlementaire spécialement créée pour faire la lumière sur les violences infligées à l’édifice de la démocratie américaine. Elle a voté Oui à la convocation de Donald Trump pour comparaître. Depuis sa création, il faut noter que la commission a interrogé plus d’un millier de témoins, dont deux enfants de l’ancien locataire de la Maison Blanche, et épluché des dizaines de milliers de documents, mais rien qui implique formellement le prédécesseur de Joe Biden. Le milliardaire républicain se pliera-t-il à la convocation ? C’est la plus grande question qui fait bouger les lèvres des américains.
Le 45ème président des États-Unis d’Amérique ne l’a pas dit dans sa première réaction à la nouvelle, mais il a vivement dénoncé les élus. « Pourquoi la commission ne m’a-t-elle pas demandé de témoigner il y a des mois ? Pourquoi ont-ils attendu jusqu’à la toute fin, jusqu’aux derniers moments de leur dernière réunion ? », s’est interrogé Donald Trump avant de trouver sa propre réponse. « Parce que la commission est un FIASCO total qui n’a servi qu’à diviser davantage notre pays. », a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social. La chaîne d’information conservatrice Fox News cite une source selon laquelle l’ancien président adore l’idée de témoigner. Il pourrait en effet utiliser cette tribune pour mettre en avant son discours sur l’élection volée.
Demande de Donald Trump rejetée
Mais jusque-là, le successeur de Barack Obama a plutôt eu pour tactique de faire traîner les procédures. S’il venait à refuser de témoigner, il pourrait en théorie y avoir des poursuites criminelles. Il revient à cet effet au département de la Justice de le décider. Mais il ne l’a pour l’instant pas fait et on le voit mal le faire à quelques jours des élections. Le département de la Justice a déjà obtenu un succès aux dépens de Donald Trump hier : la Cour suprême a rejeté la demande de l’ancien président de suspendre l’utilisation des documents secrets saisis début août dernier dans sa résidence de Mar A Lago. L’enquête dans ce dossier des documents emporté après son départ de la Présidence américaine va donc pouvoir continuer.
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