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Champions League : Le PSG balaye le Maccabi Haïfa avec alléluia (7-2) pour filer à sa 16ème huitième de finale

Photo : La MNM (Messi – Neymar – Mbappé), au Parc des Princes, ce mardi 25 octobre


Les artistes associés du Paris Saint-Germain (PSG) ont dansé avec alléluia sur le Maccabi Haïfa (7-2) et assuré leur qualification pour les 8èmes de finale de la Ligue des Champions, ce mardi 25 octobre, au Parc des Princes. Des buts pour chacun des membres de la « MNM », Lionel Messi (19′, 45′), Kylian Mbappé (32′, 64′) et Neymar da Silva Santos Júnior dit « Neymar Jr » (35′), des frappes enveloppées, des passes délicieuses : l’équipe de Christophe Galtier a régalé comme à ses plus beaux jours du mois d’août. Un but contre son camp de Sean Goldberg (67′), provoqué par Neymar, et le premier but parisien de Carlos Soler (84′) ont parachevé le spectacle de ce mardi soir dans la capitale française. Cette belle victoire fait du bien du Paris, à l’heure où bruissent les coulisses. Oubliés pendant 90 minutes les états d’âme et les 630 millions d’euros brut de Mbappé, l’« armée numérique » trôlant les opposants du PSG, les rumeurs autour du président Nasser al-Khelaïfi

Respirer la joie

Les français vont jouer la première place du groupe à la dernière journée, avec Benfica, qui compte 11 points aussi après avoir battu la Juventus (4-3). Le PSG va à Turin et l’aigle lisboète à Haïfa. Pour ce voyage, l’équipe de Christophe Galtier a retrouvé des certitudes, après un mois et demi moins convaincant dans le jeu, avec son plus gros carton depuis le 7-1 à Lille, le dimanche 21 août dernier. Sept (7) ! Paris a égalé son record de buts marqués dans un match européen, inscrivant précédemment 7 buts contre le club norvégien Rosenborg Ballklub encore appelé Rosenborg BK. La défense à quatre et le milieu en losange, disposés pour la troisième fois de rang, ont bien fonctionné. Renato Sanches en pointe basse a retrouvé du jus, après ses blessures, et Neymar, au sommet du diamant pour animer le jeu, a brillé de tout son éclat. Sa délicieuse première passe derrière le talon, sur le premier but de Mbappé, a soulevé une clameur du Parc des Princes.

« Pour être performant ils doivent être heureux, pour être heureux ils doivent jouer dans leur registre. »

Christophe Galtier

La veille, l’entraîneur du PSG avait parlé du bonheur nécessaire à ses « trois joueurs de classe mondiale ». « Pour être performant ils doivent être heureux, pour être heureux ils doivent jouer dans leur registre. », a déclaré Christophe Galtier. Ils ont respiré la joie. Les deux buts de l’argentin naissent d’un double échange avec le prodige français. Sur le premier, Dylan Batubinsika, formé à Paris, a malencontreusement remis le ballon sur le bondynois. Lionel Messi a ouvert le score d’un savoureux extérieur du gauche. Sur le deuxième, le but du 4-1, le plus titré des meilleurs joueurs du monde y a ajouté un subtil crochet avant de frapper dans le soupirail.

Entente Neymar-Mbappé

Le champion du monde français a marqué d’une frappe enroulée au bout d’une action où il a cherché à faire marquer la star brésilienne, profitant, cette fois encore, d’un contre malheureux des Verts, de Mohammad Abu Fani. L’entente technique sur le terrain entre « Ney » et « Kyky » réchauffe l’ambiance, après le léger froid entre les deux stars. Enfin les trois artistes ont cosigné le but du 3-0 : une passe géniale de Messi, une frappe arquée de Neymar et un splendide appel croisé de Mbappé pour embarquer la défense. Le dossard 7 du PSG, quelque fois égoïste cette saison, a joué avec beaucoup d’altruisme. Il s’est aussi régalé à débouler sur son côté gauche, lui qui avait maugréé contre son rôle de « pivot ».

Zaïre-Emery dans la cour des grands

Pour que la fête soit complète, Presnel Kimpembe est entré en jeu, à la place de Marquinhos, après un mois de blessure, et la très jeune promesse Warren Zaïre-Emery (16 ans), a découvert la Ligue des Champions, à la place de Vitinha, les deux changements effectués à la 79ème minute de la rencontre. Dépassé par tant de talent, les israéliens ont répliqué par un doublé de la tête d’Abdoulaye Seck (38′, 50′). Le Maccabi Haïfa n’a jamais renoncé, vérifiant l’adage qu’il faut deux belles équipes pour un match emballant. Le club israélien jouera sa place en Ligue Europa à distance avec celui italien de la Juventus. Les deux équipes comptent 3 points chacune. La bruyante colonie verte, qui a largement débordé le quart de virage réservé aux visiteurs, a aussi versé son écot, chantant toute la rencontre. Son mur de fumigènes a même interrompu le match deux minutes en tout début de rencontre. Mais ensuite le feu d’artifice était sur le terrain.

PSG 16 fois, 11 d’affilée et 10 pour Messi

Il convient de noter que le Paris Saint-Germain (PSG), en balayant le Maccabi Haïfa ce soir de la course au deuxième tour du championnat d’Europe, a surtout assuré sa onzième qualification d’affilée pour les huitièmes de finale pour une seizième à ce stade de la plus prestigieuse compétition sportive européenne. Une performance qui a mis en compétition un record personnel. Celui de Lionel Messi. Le septuple Ballon d’or est le seul joueur à avoir marqué au moins 10 buts et délivré au moins 10 assistes toutes compétitions confondues. Demain, un autre club français joue sa qualification en terre étrangère.

OM, 2 sans 3 ?

Relancé par ses deux succès face au Sporting Portugal, l’Olympique de Marseille (OM) est en position de se qualifier pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, peut-être dès ce mercredi 26 octobre, en cas de succès à Francfort. Mais les difficultés offensives actuelles du club olympien sont un vrai motif d’inquiétude. Un succès, ce mercredi soir, à Francfort serait effectivement un formidable résultat pour l’OM, puisque couplé à une victoire de Tottenham contre le Sporting, il serait synonyme de qualification pour la phase à élimination directe. Problème : depuis les déclarations de Veretout, l’OM a enchaîné une troisième défaite consécutive en championnat (0-1 face à Lens) au bout d’un match de très bonne qualité mais marqué par une impuissance offensive récurrente et rédhibitoire. Week-end dernier, Tudor a assuré que son équipe gagnerait « presque tous ses matches » si elle jouait à chaque fois comme contre Lens. Le technicien croate ne semble donc pas disposé à changer ses plans et c’est à sa manière qu’il veut voir l’OM aller droit au but. Jamais deux sans trois ? Wait and see !

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