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Mondial-2022 : Emmanuel Macron a, haut les mains, son pronostic sur France-Pologne

Photo : Le président français, Emmanuel Macron (M), ici à la Coupe du Monde 2018 en Russie


« Je pense qu’on gagne 3-1 contre la Pologne ! ». Dans une interview publiée, ce dimanche 4 décembre, dans le journal français Le Parisien, le président français, Emmanuel Macron, fervent supporter de football et admirateur des Bleus, a donné son pronostic pour le score du match France-Pologne en huitième de finale du Mondial-2022 au Qatar. La Pologne est le premier adversaire de la sélection française dans le tableau final, et le match se déroule ce dimanche à 16 heures au stade Al-Thumama. « Lewandoski va en mettre un, comme Mbappé ou peut-être Giroud, qui a envie d’entrer dans l’histoire. Et joker pour le troisième but des français. », a encore analysé celui qui assure appeler Didier Deschamps après chaque match de l’équipe de France. Admiratif, il a complimenté le « collectif remarquable » qui arrive selon lui « en forme face à la Pologne ».

Mensonges des autorités iraniennes

Dans cette interview fleuve, il a aussi abordé des sujets plus délicats, notamment les manifestations qui secouent l’Iran depuis plusieurs mois après la mort de Mahsa Amini, aussi l’Ukraine, en passant par les coupures d’électricité… Par ailleurs, la France compte sept ressortissants retenus en Iran. Emmanuel Macron a dénoncé à ce sujet les « mensonges » des autorités iraniennes et a assuré avoir « mis une pression très ferme » sur son homologue face aux emprisonnements « inacceptables » de ressortissants français. « Beaucoup de mensonges ont été dits » au sujet de l’arrestation de sept Français en Iran, a protesté le président français. « Ce sont des compatriotes qui sont venus en Iran parfois pour des raisons académiques ou associatives. Il n’y a rien qui justifie leur emprisonnement, c’est inacceptable à nos yeux », a-t-il encore plaidé, assurant que la diplomatie française allait continuer à se « battre pour les faire libérer ».

« On serait dans une drôle de béchamel (avec Marine Le Pen) »

Emmanuel Macron

Autre sujet international abordé, la question de la guerre en Ukraine. Emmanuel Macron a attaqué sa rivale d’extrême droite, Marine Le Pen. Il a frontalement accusé la présidente des députés RN d’entretenir « un discours de capitulation », depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, car « elle est l’amie du pouvoir russe », hier, samedi 3 décembre, dans un entretien au journal français Parisien. « Madame Le Pen a depuis le début un discours de capitulation parce qu’elle est l’amie du pouvoir russe, ce n’est pas une découverte. Elle est l’amie de la Russie et l’ennemie de l’OTAN. Eh bien, pas moi. », a déclaré le chef de l’État français. Se réjouissant que les français l’aient « choisi », plutôt que la candidate du Rassemblement National, au second tour de la présidentielle française dernière, Emmanuel Macron a argué que si Marine Le Pen était à sa « place », « ce serait l’isolement, la marginalisation de la France et surtout moins de chance pour l’Ukraine de résister ». « On serait dans une drôle de béchamel. », a résumé le locataire de l’Élysée, taxant de « faux et dangereux » les accusations de Marine Le Pen de compromettre la « propre sécurité » du pays en livrant à l’Ukraine des canons Caesar.

Possible d’absorber l’inflation sur les prix du gaz

« Je veux que nos compatriotes sachent que cet argent que nous dépensons, nous le dépensons pour défendre nos valeurs et notre liberté. Et nous, nous savons ce que cela veut dire. », a insisté Emmanuel Macron. Les questions sur les coupures de courant envisagées par le gouvernement Borne, cet hiver, n’ont pas pu être échappées au dirigeant français. Ce dernier a tenu le même discours rassurant que sur le plateau du 13 heures de TF1. « Il ne faut pas céder à la panique ! », martèle Emmanuel Macron. Quant au prix de l’énergie, il assure que « si on achète le gaz, bien groupés, en Européens, je pense que l’on pourra absorber l’inflation sur les prix du gaz au premier semestre 2023. », a-t-il détaillé, ce qui n’empêchera pas selon que plusieurs économies en Europe entrent « en récession en 2023 ».

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