La vie sur la Terre est à un moment décisif à partir de ce jour. En effet, plus de trois décennies après la signature de la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) au Sommet de la Terre de Rio, Montréal est l’hôte de la 15ème Conférence des Parties (COP15), ce mercredi 7 décembre. La première édition de cet événement majeur de l’Organisation des Nations Unies (ONU) sur la biodiversité s’est tenue en Chine. C’est le tour de la métropole québécoise d’ouvrir ses portes à la deuxième édition. Ce sommet est crucial pour la biodiversité, car plus d’un demi-million d’espèces terrestres sont en voie de disparition au regard notamment d’un habitat insuffisant qu’ils ont pour leur survie à long terme.
La prochaine décennie
Il faut noter que la 15ème Conférence des Parties (COP15) à la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) (en anglais seulement) des Nations Unies est une rencontre internationale qui rassemble des gouvernements du monde entier. Au cours des assises de Montréal, les participants définiront de nouveaux objectifs et élaboreront un plan d’action pour la nature au cours de la prochaine décennie. La COP15 sera axée sur la protection de la nature et les moyens de mettre un terme à la perte de biodiversité partout dans le monde. La priorité du gouvernement du Canada est de faire en sorte que la COP15 donne les résultats souhaités pour la nature, selon Ottawa. Les partenaires internationaux doivent de toute urgence mettre fin à l’alarmante perte de biodiversité dans le monde et renverser la vapeur. La conférence dont les travaux se dérouleront au Palais des Congrès de Montréal, au Canada, prendra fin le lundi 19 décembre prochain.
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