Photo : Le journaliste Virgile Ahouansè
Le Directeur à l’Information de la presse en ligne Radio Crystal News, n’est plus libre de ses mouvements. Virgile Ahouansè a répondu à la convocation de la Brigade Criminelle, ce mardi 20 décembre. En se rendant, le journaliste était en compagnie d’un collège d’avocats, avec à sa tête, Me Aboubakar Baparapé. Aux côtés des professionnels des droits, il faut noter aussi les défenseurs des droits de l’homme à l’image de l’Amnesty International Bénin et surtout les journalistes. Au terme de son audition, le confrère n’est plus retourné chez lui. Virgile Ahouansè a été placé en garde à vue. La convocation émise par voie d’un appel téléphonique reçu dans la matinée du lundi 19 décembre, n’a toujours pas de motif réel de la part de la Police Républicaine, malgré la présence du justiciable convoqué. Selon le mis en cause, sa détention provisoire est liée à l’exercice de son métier du journalisme. Virgile Ahouansè voit dans sa privation de liberté, le fait d’avoir diffusé sur son organe de presse en ligne, les publications ci-dessous :
Panique à Porto-Novo : la Police Républicaine procède à des exécutions sommaires dans une école (Enquête) https://www.crystal-news.net/panique-a-porto-novo-la-police-republicaine-procede-a-des-executions-sommaires-dans-une-ecole-enquete/
Exécutions extrajudiciaires répétées de la police républicaine : des conseillers communaux d’Avrankou protestent – https://www.crystal-news.net/executions-extrajudiciaires-repetees-de-la-police-republicaine-des-conseillers-communaux-davrankou-protestent/
Malgré l’existence de la véracité des éléments contenus dans ces publications, comme vous pouvez l’écouter dans la Publication radiophonique, les informations sont fausses aux yeux de la Police Républicaine. Au sens de la loi, c’est la victime qui apporte les preuves de la culpabilité de l’accusé. Rappelons que ce dernier était l’un des anciens journalistes de la Radio Soleil FM, un média privé et propriété de l’opposant béninois exilé en France, Sébastien Germain Ajavon. Cette station de radio qui émettait depuis Djeffa dans la commune de Sèmè-Podji, département de l’Ouémé, au Sud-est du Bénin, a été fermée par les autorités de Porto-Novo.
Cas N°1
Il urge de souligner que depuis l’avènement de la Rupture et du Nouveau Départ, aucun journaliste n’a été inquiété dans l’exercice de son métier. Le cas Virgile Ahouansè est bien le N°1. À noter qu’excéder 72 heures, le confrère sera présenté au procureur de la République près le Tribunal de Première Instance (TPI) de Cotonou. La rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE », et le peuple béninois, notamment la population de l’Ouémé, sont dans le wait and see la fin de cette histoire qui a commencé ce mardi 20 décembre. Un jour qui veut mettre en lumière le « Bénin Révélé » sous la gouvernance de Patrice Talon.
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