Photo : Vue partielle des participants, à Cotonou, ce lundi 23 janvier
C’est parti pour durer neuf (09) jours, l’atelier de la Conférence des Ministres de l’Éducation des États et gouvernements de la Francophonie (CONFEMEN). Et pour cause, les travaux de l’atelier international pour la sélection des items pour l’évaluation PASEC2024, sont officiellement lancés, à Cotonou, ce lundi 23 janvier. Placée sous la présidence du chef de file des ministres en charge de l’Éducation au Bénin, la cérémonie du lancement officiel desdits travaux a connu l’absence de la principale autorité. Le ministre des Enseignements Maternel et Primaire n’était pas à Azalaï Hotel de La Plage, hier.
Le collaborateur direct du président Patrice Talon, qui fait la fierté des enseignants béninois depuis 2016, notamment des Aspirants au Métier d’Enseignement (AME), a une raison valable pour son absence indépendamment de sa volonté affirmant être très proche des 23 pays présents dans la capitale économique béninoise. « Empêché à la dernière minute par des obligations régaliennes, je suis de cœur avec vous à l’atelier international qui vous réunit au Bénin. », a écrit Salimane Karimou sur son compte Twitter. « Soyez les bienvenus, très bon séjour à chacun et à tous. », a-t-il exprimé sur le réseau social à oiseau bleu.
« Ensemble, mais différemment » dans le gouvernement Talon 2, Salimane Karimou n’était pas le seul membre de l’exécutif béninois absent, hier. Il y avait aussi son collègue en charge du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle (MESTFP), Yves Kouaro Chabi. Étant très actif sur les réseaux sociaux, en occurrence celui prisé par les hautes personnalités du monde, le digne fils de Sakété, dans le département du Plateau, au Sud-est du Bénin, a instantanément suivi son collaborateur qui l’a valablement représenté. Dans la ville côtière béninoise, les participants vont rendre compte de la performance des systèmes éducatifs des pays membres de la CONFEMEN, et bien d’autres choses importantes que fait savoir le Directeur Adjoint du Cabinet (DAC) du MEMP, Raliou Akanda Oluwa Arinloyé, dans l’extrait à retrouver ci-après.
À en croire le Ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), le PASEC est pour la CONFEMEN, un haut lieu de débats nationaux et internationaux où l’assurance d’une éducation de qualité est le centre de gravité de ces débats. Suivons le représentant du patron du MEMP dans l’extrait suivant.
Au cours du présent atelier, de quoi s’agira-t-il exactement ? Puisqu’il est déterminant aux yeux des autorités de Porto-Novo comme on peut l’écouter dans l’extrait ci-dessous.
Un participant n’a pas tardé à emboîter le pas de la toile, à la haute personnalité béninoise. C’est à travers la publication de la rédaction differenceinfobenin.com et celle du journal quotidien « Différence Info » du Groupe de presse « DIFFÉRENCE » que l’européen a réagi. « Nous espérons que le PASEC2024 inclura des indicateurs plus nombreux et pertinents concernant la gestion, l’un des principaux facteurs de l’efficacité scolaire. », a commenté Richard Charron sur Tweeter.
Un espoir sur l’engagement de la CONFEMEN. En effet, la Conférence a tweeté suite au tweete du gouvernement du Bénin. « PASEC2024, c’est l’engagement de la CONFEMEN et de 23 pays pour améliorer la qualité de l’Éducation avec l’appui notamment de l’Agence Française de Développement (AFD), DDC Suisse, DDC Bénin et Gates Fondation. », peut-on lire sur son compte Twitter.
Inutile de rappeler que quand on parle de l’Agence Française de Développement (AFD), DDC Suisse, DDC Bénin et Gates Fondation, ce sont des partenaires. En ce qui concerne le Secrétariat Général de la CONFEMEN, le premier responsable reprécise l’importance du PASEC pour les pays francophones. Écoutons le Professeur Abdel Rahmane Baba-Moussa dans l’extrait ci-dessous.
Il convient de noter que les assises de la ville phare de notre pays connaissent l’ouverture de l’évaluation à quatre nouveaux pays, dont un pays anglophone, le Nigeria, et trois pays lusophones. Il s’agit notamment de Sao Tomé et Principe, de la Guinée-Bissau et du Mozambique qui est, rappelons-le, le second pays lusophone d’importance en Afrique, après l’Angola. Relevons que la première évaluation (PASEC2014) a connu dix (10) pays participants, dont le Bénin, puis ils sont passés à 14 pour la deuxième évaluation (PASEC2019), toujours avec le Bénin. Désormais, ils sont 23 pays avec le même leitmotiv : la qualité des systèmes éducatifs en Afrique subsaharienne francophone.
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