Photo : La ministre béninoise des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mèwanou
Ça a suscité beaucoup de réactions dans l’opinion publique béninoise, la circulation d’une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle on peut voir une fille en train d’être sauvagement molestée par un groupe d’hommes. Vu que ces derniers sont armés, on dirait une application de la Charia, comme vous pouvez le voir dans ladite vidéo ci-dessous.
Devenue virale, les commentaires qui pleuvent au sujet de cet acte inhumain indiquent qu’il s’est produit dans la partie septentrionale béninoise, précisément à Malanville, au Nord du pays, frontière avec le Niger.
Ces commentaires n’ont pas plu aux autorités de Porto-Novo qui sont montées au créneau pour éclairer la lanterne des citoyens. C’est à travers le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance (MASM) que les précisions ont été apportées. À en croire le département ministériel que dirige Véronique Mèwanou Tognifodé, ce qu’on voit dans la vidéo ne s’est pas passé sur le sol béninois. « Les commentaires qui accompagnaient la vidéo avaient situé la scène à Malanville, une ville du Nord-Bénin. », a d’abord reconnu le MASM. « De nos investigations effectuées sur-place par les services compétents, il ressort que cet acte ne s’est pas produit sur le territoire béninois. », a démenti Véronique Mèwanou Tognifodé.
Par ailleurs, la circulation de la vidéo dénonçant un acte pénal par la loi au Bénin, n’a pas été vue d’un mauvais œil par le gouvernement du président Patrice Talon. « Le Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance tient quand même à remercier l’opinion publique pour sa veille permanente, la rassurer des disposition prises, de concert avec tous les acteurs de la chaîne de protection de l’enfant au Bénin, pour la prévention des violences faites aux enfants et inviter toute personne témoin d’un acte de violence commis sur un enfant à se rapprocher du centre de promotion sociale (CPS) ou le commissariat de police le plus proche de sa localité. », a exprimé Véronique Mèwanou Tognifodé. Relevons qu’au Bénin, la protection de l’enfant est la bataille sans merci de la Rupture et du Nouveau Départ. Ce qui s’explique par l’existence de la loi N°2015-08 du 8 décembre 2015 portant Code de l’Enfant en République du Bénin.
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